Les éléments du groupe terroriste de l’Armée syrienne libre (ASL), qui se bat contre l’armée syrienne dans le nord et l’ouest de la province de Hama, espèrent recevoir des missiles anti-aériens des États-Unis. La Turquie qui materne depuis 2011, l'ASL, fait-elle désormais partie de la coalition de guerre US/Israël/OTAN dans le nord syrien? Une délégation des terroristes qaidistes qui se bat contre l'armée syrienne et ses alliés à Idlib et à Hama s'est rendu ces derniers jours à Tel-Aviv, comme pour s'assurer du soutien israélien. Plus d'un analystes affirme désormais qu'à Idlib et à Hama, la Turquie, Israël et les Etats-Unis agissent ensemble.
L’envoyé spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, a annoncé que son pays travaillait avec la Turquie pour établir une zone tampon dans le Nord syrien où les Kurdes ne devraient pas être déployés. Des chefs de guerre des groupes terroristes soutenus par la Turquie se sont chaleureusement félicités de cette décision américano-turque.
En réaction à cette prise de position américaine, Fateh Hassoun, l’un des chefs de guerre de l’ASL a posté le message suivant sur son compte Twitter : « Nous nous félicitons des déclarations de l’envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie et demandons à l’administration US de soutenir de nouveau l’ASL et de nous remettre des missiles anti-aériens ».
« L’administration américaine compte toujours sur les Kurdes, mais Washington se lie avec Ankara pour chasser ou dissoudre les groupes kurdes dans le but de les remplacer par d’autres groupes armés », ont-annoncé les Kurdes en réaction à cette information. Mais les observateurs savent parfaitement que les propos des Kurdes couvrent le jeu bien subtile de la Turquie et des Etats-Unis. La livraison des missiles antiaériens relève d'une tentative destinée à établir une zone tampon dans le nord syrien, tentative qui, d'après les Américains, devrait également impliquer l'Allemagne.
Parallèlement à la livraison prochaine des missiles antiaériens à l'ASL, cette même milice vient d'envoyer l'un de ses émissaires en la personne d'Issam Zeitoun en Israël. Depuis la défaite des terroristes takfiristes au sud de la Syrie en été dernier et ce, sous la médiation russe, des milliers de supplétifs takfiristes d'Israël ont été envoyés à Idlib et la visite de Zeitoun est en quelques sorte une opération de recyclage.
Le journaliste israélien, Edy Cohen, a diffusé un clip vidéo portant sur la visite d’une délégation terroriste, dirigée par Issam Zeitoun à Tel-Aviv dont le but était de renforcer la coopération et la coordination entre les deux parties.
Issam Zaytoun s’est déjà déplacé en Israël. Des dizaines d’autres chefs terroristes se sont également déjà rendus à Tel-Aviv.
Israël au chevet des terroristes blessés en Syrie
Avant la défaite israélo-takfiriste dans le sud syrien, Israël offrait des soins médicaux à des dizaines de terroristes qui ont été blessés en Syrie. Au point que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rendu visite à certains de ces terroristes blessés dans les centres médicaux israéliens. Mais le soutien israélien est allé au-delà des soins médicaux. Le régime d'Israël a alimenté en armement les terroristes et à Idlib, il reprend le service.
Le quotidien israélien The Jerusalem Post s’est déjà penché dans un article sur l’hôpital de la ville de Nahariya, dans le nord de la Palestine occupée, à proximité des frontières avec le Liban, où des terroristes y sont soignés par des médecins israéliens. Selon ce rapport, dans la seule clinique al-Jalil dans la ville de Nahariya, plus de 3.000 terroristes ont été soignés par des médecins du régime israélien avant de retourner se battre sur les champs de bataille contre le gouvernement syrien. Israël s'est désormais engagé aux côtés de la Turquie à Idlib contre l'armée syrienne et la Russie.
Des sources d’informations syriennes ont à plusieurs reprises fait part de la découverte et de la saisie d’importantes quantités d’armes et de munitions de fabrication américano-israélienne dans les zones qui étaient déjà sous le contrôle des terroristes. Ces mêmes terroristes