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À la frontière entre Israël et le Liban, les soldats israéliens sont en état d’alerte maximal

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les pelleteuses de l’armée israélienne sont à l’œuvre à droite du mur de sécurité séparant Israël du Liban. Photo prise en décembre 2018. ©AFP

À la pointe nord des territoires occupés, frontalière du Liban, règne un calme très précaire entre soldats israéliens et combattants libanais.

Selon le journal saoudien Asharq al-Awsat cité par Fars News, l’armée israélienne a renforcé ses positions aux frontières d’Israël avec le Liban et la Syrie sur le mont Hermon, les décrétant zones militaires interdites. Les unités chargées de surveillance ont été déployées dans les fermes de Chebaa (à la frontière entre le Liban et le plateau du Golan).

Cette nouvelle mise en alerte intervient en prévision des actions du Hezbollah, dont les positions militaires et celles de l’Iran en Syrie avaient été ciblées par les avions israéliens.

L’agence nationale de l’information du Liban (NNA) rapporte que l’armée israélienne a formé des remblais de sable dans le village occupé d’al-Yahudiya (al-Abbasiyya) et que des unités patrouillent régulièrement sur la route allant des fermes de Chebaa au village occupé de Ghajar.

Selon une source de sécurité, les mesures prises par Israël ne dénotent pas une opération militaire imminente et s’inscrivent dans le cadre de mesures sécuritaires préventives.

D’autre part, l’armée libanaise opère en coordination avec la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban).

Citant Khaled Hamadah, un militaire retraité et spécialiste des questions politico-militaires, Asharq al-Awsat indique que « les craintes d’Israël quant à une éventuelle réaction du Hezbollah sont exponentielles, car ce dernier n’agit pas sans le feu vert de l’Iran. Les combattants libanais agissent depuis le sud du Liban ou le sol syrien ».

Un calme relatif règne sur les frontières méridionales du Liban après la fin de la guerre de 33 jours en 2006 et le déploiement de la FINUL dans la région. Pourtant, l’aviation israélienne a violé à plusieurs reprises la résolution 1701 en pénétrant dans l’espace aérien, maritime et terrestre du Liban.

Au mois de mai, le régime d’Israël a effectué plusieurs raids aériens en Syrie. Les plus marquants sont les frappes contre l’aéroport militaire T-4 à l’est de Homs, auxquelles la défense aérienne syrienne a immédiatement répliqué.

Les hauts responsables de la sécurité israéliens se sont montrés préoccupés par le dernier tir de missile depuis la Syrie contre le Golan occupé et par les agissements du Hezbollah aux frontières entre le Liban et les fermes de Chebaa.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV