Le porte-parole de la coalition saoudienne a reconnu que les missiles utilisés par Ansarallah pour se défendre des attaques de la coalition saoudo-émirato-américaine étaient dangereux.
« Les Houthis avaient auparavant accès aux missiles de l’armée yéménite, dont la portée était comprise entre 300 et 500 km, mais [aujourd’hui], les paramilitaires du Hezbollah libanais leur ont fourni des missiles Fateh et des drones », a prétendu le porte-parole de la coalition saoudienne, Turki al-Maliki, cité par le journal saoudien Al-Hayat.
Il a également affirmé que la coalition ne tolérerait pas les attaques aux drones, ni contre le front intérieur du Yémen (les zones yéménites sous contrôle des agresseurs), ni contre des zones à l’intérieur de l’Arabie saoudite. « Nous allons continuer d’abattre les missiles, les drones et les vedettes rapides d’Ansarallah », a-t-il aussi prétendu.
Dimanche matin, la chaîne Al-Masirah a fait part d’une attaque au drone Qasef-K2 de l’unité de drones de l’armée yéménite et d’Ansarallah contre l’aéroport de Jizan, dans le sud de l’Arabie saoudite. C’était la 4e attaque au drone de l’armée yéménite contre Jizan en deux semaines. Précédemment, une batterie de missiles Patriot et un aérodrome avaient été la cible de pareilles opérations.
Le chef du Haut Comité révolutionnaire yéménite, Mohammad Ali al-Houthi, a annoncé que l’armée yéménite avait repris des attaques aux drones contre les infrastructures en Arabie saoudite, en réaction à l’irrespect de Riyad envers les efforts et les plans de paix.