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Le tir d’un missile balistique « Zelzal-1 » vers Najran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ansarallah tire un missile en direction des positions de la coalition saoudienne. (Photo d'illustration)

Entre 14 et 23 mai, quatre frappes au drone d'Ansarallah ont eu lieu contre les sites sensibles saoudiens : une première a coupé le flux du pétrole de l'est à l'ouest saoudien, tandis que les trois autres ont visé respectivement un entrepôt d'armes, l'aérodrone et enfin une batterie de missile Patriot, tous appartenant à l'aéroport de Najran. Pour ce qui est du message, les Américains et leurs comparses saoudo-émirats l'ont compris : un nouveau chapitre vient de s'ouvrir dans la guerre pour la libération des territoires occupés du Yémen.

Quelques 300 cibles ont été fixés sur le sol saoudien et émirati par la Résistance yéménite qui agit de façon parfaitement calculée et par étape pour étendre son rayon d'action. Vendredi, Al-Masirah a diffusé la vidéo d'une frappe de Samad 3 contre l'aéroport d'Abou Dhabi datée de 2018, citant Ansarallah qui promet d'autres frappes à venir contre "toute partie qui aiderait Riyad et Abou Dhabi" dans ses crimes.

Les positions de la coalition saoudienne ont été ainsi la cible d’un missile balistique de type « Zelzal-1 » des forces yéménites contre les positions des agresseurs de la coalition saoudienne à Najran situé à l’extrême sud-ouest de l’Arabie saoudite.

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Le tir du missile balistique qui a fait un nombre de morts et de blessés parmi les mercenaires saoudiens, succède aux attaques de drones contre l’aéroport de Najran.

La "coalition" saoudienne n'a fait que porter au grand jour l'ampleur des failles dont souffre désormais l'armée saoudienne et ce, en dépit de la cadence folle qu'a pris la signature des contrats d'armements avec les Américains. La "coalition" a ainsi lâchement frappé, le vendredi 24 mai, les zones résidentielles du district de Mawiyah à Taëz faisant 13 morts dont 4 enfants et un grand nombre de blessés, selon le ministère yéménite de la Santé. 

Pour Mohammed Abdel Salam, porte-parole d’Ansarallah, le massacre à Mawiyah tourne une nouvelle page des crimes commis par la coalition commanditée par Riyad à l’égard des civils yéménites.

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Hicham Charaf Abadallah, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de salut national du Yémen, a qualifié les frappes d’acte lâche: « C’est la méthode de ceux qui sont incapables de se battre sur le champ de bataille et les fronts de combat », a-t-il reproché en ajoutant : « Ils n’ont pas d’autre but que de détruire et de tuer ».

« Les criminels ne sont plus en sécurité ; ils ne pourront plus échapper à la réponse cinglante des forces yéménites maintenant qu'ils s'obstinent dans leurs crimes. Nous tendons la main pour faire la paix, mais cette main est aussi forte pour venger le sang versé des innocents », a-t-il mis en garde.

Selon les analystes militaires, Ansarallah qui a lancé ces derniers jours des attaques au drone au cœur du territoire saoudien, s'apprête à étendre son champ d'action, à viser plus au nord, la ville de Riyad. Le port de Yanbu sur la mer Rouge ayant déjà été pris pour cible, la Résistance yéménite qui s'approche d'Aden via la province d'al-Dhale, pourrait d'ici quelques temps reprendre le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV