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Fujaïrah-Yanbu : Israël, motus et bouche cousue

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (D) écoute le ministre israélien des Transports, Yisrael Katz, lors de la réunion hebdomadaire du cabinet au bureau du Premier ministre à Qods, le 19 mai 2019. ©AFP

En normalisant avec Israël, Riyad et Abu Dhabi croyaient pouvoir compter sur Tel-Aviv dans le cadre d’une coalition anti-iranienne. Grosse erreur : l’Arabie saoudite et les Émirats viennent d’être largués par Israël, qui se garde bien de s’exprimer sur les récents événements dans le golfe Persique. Alors à qui profite la relation contre nature entre les régimes arabes et Israël ? 

Le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, basé à Londres, s’est référé, le mardi 21 mai, à des sources sécuritaires à Tel-Aviv, pour rapporter que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait demandé à ses commandants militaires et aux responsables de son cabinet de ne pas se laisser impliquer dans les tensions entre l’Iran et les États-Unis d’une part, et l’Iran et les pays arabes de l’autre.

Selon Asharq al-Awsat, « Netanyahu a donné cet ordre lors d’une réunion en présence de plusieurs responsables israéliens, dont le chef d’état-major de l’armée Aviv Kokhavi, le chef du Mossad Yossi Cohen, le conseiller à la sécurité d’Israël Meir Ben-Shabat, le chef du Service de sécurité intérieure israélien Nadav Argaman et le chef du renseignement de l’armée, le général Tamir Heyman ».

Dans la foulée, un responsable israélien a déclaré que l’Iran voulait transférer ce message aux États-Unis : « Une action militaire contre l’Iran ne ressemble pas à l’invasion de l’Irak par les États-Unis. »

Des responsables israéliens croient que si une confrontation militaire était déclenchée dans la région, Israël serait pris pour cible par le Corps des gardiens de la Révolution islamique.

Le mardi 21 mai, Yuval Rotem, directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, a qualifié de « préoccupante » l’augmentation de la production d’uranium en Iran et a demandé à la communauté internationale de durcir les pressions sur ce pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV