Sans le travail impressionnant du renseignement syrien, l’armée régulière n’aurait pas pu enregistrer autant de percées rapides sur le front du Nord. Cela explique les récentes déclarations du chef de Hayat Tahrir al-Cham sur les bases que son groupe a perdues.
Un dirigeant terroriste reconnaît avoir perdu des bases dans le nord de Hama en raison du refus des civils de coopérer avec Hayat Tahrir al-Cham.
Le commandant en chef du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham, Abou Mohammed al-Joulani, a récemment reconnu que son groupe avait perdu ses bases dans la province de Hama au profit de l’armée régulière syrienne.
Selon al-Joulani, son groupe terroriste, anciennement appelé le Front al-Nosra, a perdu ses bases à la suite des attaques de l’armée syrienne et en raison du manque de soutien de la part de la population locale.
Abou Mohammed al-Joulani a pris part, ce vendredi 10 mai, à une réunion en présence de 50 représentants de différents groupes terroristes dans le nord-ouest de la Syrie.
Un certain nombre de participants à cette réunion ont rapporté, sur les réseaux sociaux, qu’al-Joulani avait reconnu avoir perdu les deux villes clés de Kafr Naboudah et Qalaat al-Madiq, au nord-ouest de Hama.
Al-Joulani a également menacé d’autres groupes terroristes en les sommant de ne pas céder leurs territoires à l’armée syrienne et à leurs alliés.
Ont été présents à la réunion de vendredi des hauts responsables de huit groupes terroristes, dont le Parti islamique du Turkestan, Tanzim Hurras ad-Din et Jaych al-Izzah.
Le chef de Tahrir al-Cham a averti les commandants d’autres groupes terroristes qu’ils seraient considérés comme des traîtres s’ils cédaient toute région, en vertu d’un accord quelconque, à l’armée syrienne.
Après les échecs cuisants subis récemment par les terroristes face à l’armée syrienne, les chefs de tribus à Khan Cheikhoun et à Maarat al-Nouman ont décidé de céder ces régions à l’armée syrienne afin d’éviter que la guerre ne touche ces villes.