Au sommaire :
1. « On a atteint le point de rupture » : un CRS esquisse un scénario sombre pour les forces de l’ordre
Dans une interview accordée à France 3 Occitanie, un CRS basé à Toulouse s’est confié sur son état d’esprit et celui de ses collègues sur fond de crise des Gilets jaunes. Selon lui, il faut mettre fin à la situation actuelle sinon les conséquences pourraient se détériorer encore davantage.
S’exprimant à France 3 Occitanie sous couvert d’anonymat, un CRS basé à Toulouse a fait part d’une « fatigue physique et psychologique » des membres des forces de l’ordre qui font face depuis six mois à l’augmentation des violences lors des manifestations des Gilets jaunes. Selon lui, si cette situation ne « s’arrête » pas, il peut y avoir des conséquences graves.
« Là, chez nous, on a atteint le point de rupture, il faut vraiment que cela s’arrête parce qu’on va tomber malade, il va y avoir des burn-out, des situations familiales ingérables qui peuvent entraîner des suicides », a-t-il averti.
En se disant « suremployé », il a notamment dénoncé le fait que sa hiérarchie ne prenait « pas en compte » le stress et l’impact psychologique auxquels font face les forces de l’ordre. Il a également déclaré se sentir en danger lors des manifestations.
Source : Sputnik
2. Macronie : la diplomatie tangue !
La politique étrangère du gouvernement français actuel et même sa stratégie demeurent très vagues sinon fort difficiles à décrypter.
Paris soutient désormais l’ensemble des parties en conflit aussi bien en Libye que dans les pays du Sahel. Cette politique de Janus a même été tentée en Syrie, mais a échoué face à l’intransigeance du gouvernement de Damas, qui considère Paris comme le principal soutien du terrorisme en Syrie.
Face à l’Iran la même ambiguïté : tout en plaidant pour le maintien de l’accord nucléaire, la France revient sur les termes du texte et réclame une annexe balistique s’alignant sur Washington, qui a pourtant ciblé en premier lieu les activités économiques françaises en Iran...
Quels sont les objectifs stratégiques de la France en 2019 ? Servent-ils vraiment les intérêts des Français ? La réponse à ces deux questions est connue même des profanes.
En réalité, Paris sous-traite pour des intérêts de puissances tierces qui ne convergent pas nécessairement (et même pas du tout) avec ceux de la France et cela impacte négativement la situation socio-économique interne de ce pays qui demeure prisonnier, à l’instar de la Grande-Bretagne, d’une certaine nostalgie impériale perdue.
Source : Réseau international
3. 5G chinoise : la CIA bientôt mise K.O. ?
Shenzhen, locomotive technologique dans le sud de la Chine, construira cette année environ 7 000 stations 5G, ont annoncé samedi les autorités locales.
La ville envisage également de lancer l’utilisation commerciale de la 5G d’ici 2020, selon le Bureau de l’industrie et des technologies de l’information de la ville.
Des entreprises à Shenzhen produiront des puces 5G au premier semestre de l’année et des smartphones et des tablettes compatibles 5G seront lancés progressivement à partir du milieu de l’année, selon Xu Zhibin, directeur adjoint du bureau.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a pressé Londres mercredi de se montrer prudent quant au rôle de la Chine dans son réseau 5G, lors d’une récente visite à Londres
Les États-Unis ont exclu l’équipementier chinois Huawei du déploiement de la 5G sur leur sol et tentent de convaincre leurs alliés occidentaux d’en faire autant.
Mais la question divise le gouvernement britannique. La Première ministre a donné un premier feu vert, le 23 avril, à une participation limitée de Huawei aux infrastructures 5G du pays lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale, selon une fuite parue dans le quotidien Daily Telegraph.
Source : PressTV
4. Iran : Rosatom reste...
Le projet de Rosatom de construire des centrales nucléaires à Bushehr n’est pas affecté par les tensions actuelles autour des sanctions américaines contre l’Iran, a assuré vendredi son directeur général.
Rosatom reste engagé dans ses projets en Iran, assure le DG
En réponse à la question de savoir si les dernières évolutions autour de l’accord nucléaire avec l’Iran affecteront les projets nucléaires dans ce pays, le directeur général de Rosatom, Alexey Likhachov, a déclaré à : « la Russie est toujours engagée. Rosatom a toujours respecté et respecte toutes ses obligations dans tous ses projets internationaux. »
L’Iran et la Russie ont signé un contrat pour la construction de deux nouvelles unités dans la centrale nucléaire de Bushehr en novembre 2014. Les deux unités seront construites par Atomstroyexport.
L’Agence iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré jeudi, par la voix de son porte-parole, que les mesures qu’elle avait adoptées en réponse au retrait de Washington ne violaient pas l’accord et visaient à rétablir l’équilibre entre ses droits et ses engagements en vertu des articles 26 et 36 du Plan global d’action commun, PGAC.
Source : IRNA
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