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Trump veut une carte gagnante vénézuélienne pour briguer un second mandat

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une manifestation anti-américaine à Caracas. (Photo d'archives)

« Donald Trump entendait faire renverser les États au Venezuela et ensuite à Cuba à l’approche des prochaines élections présidentielles pour en faire une carte gagnante mais le soutien qu’ont apporté la Russie et la Chine à Caracas et à La Havane a neutralisé tous ses plans », a-t-on appris d’un analyste américain.

Dans un article publié le 22 avril sur l’édition électronique du Wall Street Journal, Walter Russell Mead, professeur d’université et analyste en chef chez l’Institut Hudson a indiqué que la chute du gouvernement Maduro au Venezuela aurait pu constituer une carte gagnante pour Donald Trump à l’approche des élections présidentielles aux États-Unis avant que l’appui russe à Caracas ne perturbe les plans de Trump.

Alors que tous les pays « indésirables », selon l’analyste américain, de l’hémisphère occidental soutiennent Caracas, les États-Unis tentent de faire pression sur Cuba pour que celui-ci les aide à renverser le gouvernement vénézuélien.

« L’ancien président américain, Barack Obama a mis des années pour normaliser les relations entre les États-Unis et Cuba mais tous ses efforts ont volé en éclats puisque le Venezuela remplace Cuba dans la politique extérieure de la Russie », souligne Walter Russell Mead.

Il a ensuite rappelé que la fragilisation de l’économie vénézuélienne pourrait avoir des conséquences désastreuses pour Cuba et que tout cela pourrait constituer une chance historique pour Donald Trump.

 

    « Le problème est que la Russie et la Chine ne laisseront pas cela arriver. Elles ne permettront pas aux États-Unis de mettre en vigueur le scénario à la Syrienne au Venezuela et à Cuba. Trump aura du mal à concrétiser son plan vu le soutien sino-russe à Caracas et à La Havane. Dans le même temps, le Canada et les alliés européens de Washington fustigent les sanctions rigoureuses des États-Unis visant l’Iran et essaient de ne pas se laisser impliquer dans les plans géopolitiques de Washington », indique l’analyste américain.

Selon M. Mead, « la Havane est devenue, de nouveau, le centre des évolutions importantes sur le plan mondial, 60 ans après la montée en puissance de Fidel Castro. Les conséquences d’un nouveau conflit dans cette région risquent d’être imprévisibles et pourraient avoir des impacts indésirables pour les États-Unis ».    

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV