TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

La Pologne réclame des indemnités à Berlin

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée nazie en Pologne. ©ECPAD/Archives

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a fait des milliers de fois l'objet de procès la condamnant à indemniser les victimes de la guerre. Israël a largement surfé sur cette vague. Voici à présent la Pologne engagée sur la même voie. Après la Grèce, c’est au tour de la Pologne de réclamer officiellement à l’Allemagne des indemnités pour les dommages causés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Parlement grec a voté une résolution incitant le gouvernement d’Alexis Tsipras de réclamer officiellement à l’Allemagne des réparations financières pour les crimes commis pendant l’occupation nazie, à hauteur de 290 milliards d’euros, une question contestée depuis longtemps par Berlin. Le gouvernement grec fera donc une note verbale à l’Allemagne en vue d’ouvrir le dialogue sur cette question.

Jaroslaw Kaczynski, chef de file du parti Droit et Justice (PiS), en mars 2017 à Varsovie, rouvre le débat sur la demande de réparations de guerre à l’Allemagne. ©Reuters

Par ailleurs, le parti d’extrême droite Aube dorée a réclamé 400 milliards de dollars d’indemnités.

L’occupation allemande a fait environ 300 000 morts parmi les ressortissants grecs d’avril 1941 à septembre 1944.

Berlin s’oppose toujours à la volonté grecque de rouvrir le dossier en arguant que la question a été définitivement réglée en 1960 dans le cadre d’un accord signé à Moscou en 1990, le Traité de Moscou, entre l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest, le Royaume-Uni, la Russie, les États-Unis et la France.

Le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel, Steffen Seibert, a réaffirmé le mercredi 17 avril que « la question des réparations allemandes est réglée juridiquement et politiquement », tout en soulignant « la responsabilité historique » de l’Allemagne.

La Grèce a donc décidé d’interpeller l’Allemagne sur sa dette évaluée à environ 80 milliards d’euros, jamais payée à Athènes depuis la Seconde Guerre mondiale.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV