Le tragique incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris aurait dû produire un choc propre à sauver des eaux un régime macronien en perdition, un régime qui se bat depuis 5 mois contre son peuple et refuse de l’entendre. Certaines sources médiatiques ont tenté d’accuser les Gilets jaunes tandis que d’autres se sont efforcées de jeter le soupçon sur les musulmans. Les Français, eux, ne se sont pas laissé piéger. Le tragique incendie de Notre-Dame ne saurait mettre fin au mouvement de protestation, mais il risque de servir de prétexte à une répression redoublée.
La police française a interdit dans un communiqué tout rassemblement ou toute manifestation autour de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Cette interdiction s’explique par les préoccupations sécuritaires et les travaux de collecte d’éléments permettant d’établir la cause de l’incendie qui a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame.
Nonobstant, les Gilets jaunes assurent qu’ils ne renonceront pas à leur 23e samedi de manifestation.
Le 15 avril, après un incendie d’origine apparemment accidentelle, le toit et la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont été consumés par le feu.
Après l’annonce de la hausse des taxes sur le carburant, un mouvement de contestation s’est déclenché en France, il y a 23 semaines.
Cette décision prise par le gouvernement a suscité des protestations d’envergure obligeant Paris à la suspendre pendant 6 mois. Ce report n’a pas satisfait les Gilets jaunes, qui continuent de scander des slogans contre l’impérialisme et la pression économique sur les classes moyennes et pauvres de la société.
La police française se prépare pour le 23e samedi consécutif de mobilisation des Gilets jaunes. Plus de 60 000 policiers sont engagés pour assurer la sécurité lors du 23e samedi de manifestation.
Selon le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, l’objectif de ces manifestants « violents » est de « reproduire le 16 mars », qui fut marqué par des scènes de casse et de pillage de commerces, en particulier sur l’avenue des Champs-Élysées, à Paris.
« Les casseurs seront à nouveau au rendez-vous : à Toulouse, à Montpellier, à Bordeaux et tout particulièrement à Paris », a-t-il dit. Plus de 60 000 policiers et gendarmes seront mobilisés dans toute la France.
Le préfet de police, Didier Lallement, a, quant à lui, affirmé que les projets de rassemblement de Gilets jaunes aux abords de Notre-Dame relevaient de la « pure provocation ».
Samedi dernier, les protestataires contre les politiques économiques du gouvernement français ont manifesté pour le 22e samedi consécutif dans plusieurs villes, dont Paris, Toulouse, Marseille et Lille.
À Toulouse, la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Le gouvernement français en apportant des modifications a mis en vigueur la loi anticasseur a mis en vigueur à partir d’aujourd’hui des mesures sévères contre les Gilets jaunes.
En vertu de la loi anti-casseurs, les protestataires qui désobéiraient à l’ordre de ne pas participer au rassemblement encourraient une peine de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 à 15 000 euros d’amendes.