La Chine a démenti les allégations des États-Unis sur l’implication de Pékin dans la crise au Venezuela mais aussi les menaces de représailles que les Américains viennent de formuler à l'encontre de la Chine. La réponse chinoise est bien significative : Pékin ne se laissera pas faire.
Lors de sa tournée de quatre jours en Amérique latine, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a continué d'accuser la Chine de soutenir le Venezuela.
Pompeo a qualifié son homologue vénézuélien Nicolas Maduro d’avide de pouvoir, qui détruit son pays et son peuple. « Le soutien financier de la Chine au régime de Maduro a contribué à l’intensification de la crise au Venezuela », a-t-il affirmé.
Ces déclarations ont provoqué la colère de la Chine qui a prêté depuis 2007 près de 62 milliards de dollars à Caracas.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a considéré les déclarations de Pompeo d’accusations infondées et de tentative pour saper les relations entre la Chine et l’Amérique latine.
« Les États-Unis se servent de l’Amérique latine comme leur arrière-cour où ils peuvent exercer leur pression et renverser un régime. Les peuples sont en mesure de distinguer le vrai du faux. Je suis convaincu que les pays de l’Amérique latine sont capables de faire la différence entre le bon du mauvais ami qui piétine le droit international », a souligné Lu Kang.
L’ambassadeur chinois au Chili a pour sa part réagi en déclarant que Pompeo avait « perdu la raison ».