Le pillage du gaz libanais ne saurait être toléré, a dit le président Aoun, visiblement revigoré depuis son voyage en Russie et des accords conclus avec Moscou.
Selon l’agence de presse officielle libanaise (NNA), lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue grec Prokopis Pavlopoulos à Beyrouth, le président libanais Michel Aoun, en évoquant le droit du Liban d’extraire du pétrole et du gaz dans les zones économiques spéciales et indépendantes, s’est opposé à tout mécanisme de coopération, en particulier dans le corridor gazier du Moyen-Orient, auquel Israël participe.
Il a également salué la tenue d’une réunion trilatérale entre le Liban, la Grèce et Chypre à Nicosie dans le cadre du renforcement des coopérations.
Aoun a affirmé que lors de sa réunion avec le président grec, la question des réfugiés syriens et les difficultés auxquels le Liban était confronté à cause de la présence de plus de 1,8 million de réfugiés syriens dans ce pays ont été abordées.
« J’ai souligné que la résolution du problème des déplacés nécessitait un sens commun des responsabilités et une action rapide pour renvoyer les réfugiés dans des zones sécurisées en Syrie », a ajouté le président libanais.
Il a salué la position d’Athènes concernant Jérusalem (Qods) et le Golan occupé, soulignant que la reconnaissance par le président américain Donald Trump de la « souveraineté israélienne » sur le Golan et de Qods comme capitale du régime israélien est une violation flagrante des principes et des lois internationaux, ainsi que de la Charte des Nations unies. Le président Aoun voit en cela une grand menace pour la souveraineté du Liban.
Aoun a évoqué la poursuite de l’occupation d’Israël dans certaines parties du Liban et a poursuivi en disant : « Le Liban est un pays dont plusieurs régions, en particulier les fermes de Chebaa, les hauts plateaux de Kfar Saba et la partie nord de la cité de Qajar, ont été occupés par le régime israélien. »