Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné l’agression menée par la coalition saoudienne contre le Yémen et demandé la fin dans les plus brefs délais du conflit et de la tuerie dans ce pays.
Selon l’agence de presse iranienne Fars News, à l’occasion du 4e anniversaire de l’agression menée par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite contre le Yémen, le ministère iranien des Affaires étrangères a publié ce lundi 25 mars 2019 un communiqué qui indique :
« L’agression et la guerre absurde contre le Yémen entrent dans leur cinquième année alors que, de l’aveu des responsables et des organisations internationales, plus de 24 000 000 de Yéménites ont aujourd’hui besoin d’aide urgente, plus de 15 000 000 Yéménites souffrent de malnutrition et des millions d’enfants yéménites sont exposés à la famine et à la sécheresse. Et, rien de tout cela n’a été provoqué par une catastrophe naturelle. Tout cela résulte de la guerre, une guerre qui a duré quatre années, sous le silence et l’indifférence de la communauté internationale ».
Selon son approche politique habituelle, le ministère iranien des AE a élaboré un plan en 4 points pour la résolution de cette crise et la République islamique d’Iran exprime incessamment son appui à toute initiative de cessez-le-feu dans tout le Yémen.
La République islamique d’Iran demande également la levée du blocus humanitaire et économique imposé injustement au peuple yéménite et plaide pour une entente politique entre tous les groupes en conflit, entente qui réponde aux revendications du peuple yéménite.
La République islamique d’Iran appelle aussi la communauté internationale à soutenir ses efforts censés apaiser les douleurs du peuple yéménite, surtout celles des femmes et enfants.
Réitérant son appui à l’accord de Stockholm, le ministère iranien des Affaires étrangères demande aux pays « déterminants » dans la crise au Yémen de préparer le terrain à une application complète des ententes trouvées et espère qu’une mise en application de l’accord de Stockholm sera un premier pas dans le sens d’un règlement définitif de la crise yéménite.