Le porte-parole des forces armées yéménites a déclaré dimanche 24 mars qu'au moins 20 soldats saoudiens avaient été tués à Jizan dans le sud de l'Arabie saoudite, lors de l’attaque de l'armée et des comités populaires yéménites contre deux bases saoudiens.
Le Brigadier General Yahya Sari, a ajouté que lors de l'attaque, des dizaines d’agresseurs saoudiens ont été blessés et que cinq véhicules blindés de l’ennemis ont été détruits. Il a ajouté qu'après avoir observé les agissements de l'ennemi, des unités spéciales des forces armées yéménites ont lancé une opération militaire contre plusieurs positions saoudiennes. Avant le lancement de cette opération, un missile de type Zelzal avait frappé la position des forces de l’ennemie, signe que les opérations hybrides sont désormais monnaie courante contre l'agresseur.
Et le général Sari d'ajouter : « Malgré le soutien important des chasseurs de la coalition saoudienne de leurs forces terrestres, les corps des dizaines de soldats ennemies gisent encore par terre. »
Selon un rapport du centre des droits de l'homme yéménite, l'attaque de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite et les Emirats-arabe-unis contre le Yémen entre dans sa cinquième année, guerre qui a laissé jusqu'ici 50 000 morts et est loin d'avoir apporté des acquis stratégiques pour l'agresseur.
Selon le Centre yéménite de droits de l'homme, le nombre des blessés lors de l'attaque de la coalition contre le Yémen s'est élève à 24 967.
En outre, au cours des attaques de la coalition saoudienne pendant ces quatre ans, environ 500 000 obus de roquettes et mortiers ont été tirés depuis le sol, la mer et l’air contre le Yémen.
En mars 2015, l’Arabie saoudite a formé une coalition de pays arabes et donné le coup d’envoi à une offensive militaire d’envergure contre le Yémen dans le but de remettre au pouvoir le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi.
