Affirmant haut et fort que les États-Unis sont le seul pays à reconnaître les hauteurs du Golan comme étant israéliennes, un média chinois avertit que les déclarations controversées du président américain au sujet des hauteurs du Golan ont suscité la contestation de nombreux pays, dont des États membres de l’Union européenne, qui les considèrent comme une menace pour la paix internationale.
La Syrie et ses alliés critiquent les déclarations de Donald Trump selon lesquelles les États-Unis reconnaîtront la souveraineté israélienne sur le plateau syrien du Golan, a écrit le journal chinois South China dans son numéro du vendredi 22 mars.
De la Syrie à la Turquie, passant par beaucoup d'autres pays du monde, la déclaration abrupte du président Donald Trump sur la reconnaissance par Washington de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan occupé a suscité une forte condamnation hier, vendredi 22 mars, a rapporté le journal.
Le gouvernement syrien a qualifié la déclaration de Trump d’« irresponsable » et de « menace pour la paix et la stabilité internationales », alors que le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que cette décision du président américain plongerait la région dans une nouvelle crise.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a pour sa part déclaré que les propos de Donald Trump confirmaient « l’aveuglement des États-Unis envers tout ce qui touche l’entité sioniste », ajoutant que cela ne changerait rien au fait que « le Golan a été et restera arabe et syrien ».
Le ministère a également déclaré que Damas est maintenant plus déterminé à libérer le Golan, « en utilisant tous les moyens possibles ».
Faisant allusion au communiqué publié par l’Union européenne, le journal chinois estime que Bruxelles ne reconnaîtra jamais cette prise de position américaine et n’effectuera pas de changement à cet égard.
Le ministère irakien des Affaires étrangères y a réagi en soulignant que la déclaration du président américain allait à l’encontre du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Pour Bagdad, la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan syriennes légitimerait l’occupation israélienne de ce territoire qui n’appartient qu’à la Syrie.
Par ailleurs, le Premier ministre malaisien a qualifié Israël d’un régime de bandits et affirmé que son pays entretiendrait des relations amicales avec tous les pays du monde à l’exception d’Israël.
L’administration Trump envisage de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau stratégique du Golan qu’Israël a occupé suite à la guerre des Six Jours en 1967.