Le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, a déclaré dimanche que les sanctions américaines contre le Venezuela et l’Iran avaient un effet négatif sur les marchés mondiaux de l’énergie: elles entravent la planification à long terme et rendent confuses les décisions d’investissement.
Alexander Novak a déclaré que la planification, même pour quelques mois à venir, était difficile en raison de la volatilité éventuelle liée aux sanctions, ajoutant que le pays qui l'imposait - une référence apparente aux États-Unis - le faisait pour promouvoir ses propres produits.
La Russie qui a décidé dans le cadre d’une décision prise avec l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) de réduire sa production pétrolière, a estimé qu’elle la maintiendrait jusqu’au mois de juin, date butoir des exemptions américaines à certains pays acheteurs du pétrole iranien et vénézuélien.
Alors que les États-Unis ont imposé des sanctions contre l’Iran et le Venezuela afin de réduire leur exportation pétrolière, ils ont considérablement augmenté leur propre exportation pétrolière.
La Russie a, à plusieurs reprises, condamné les sanctions unilatérales des États-Unis.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a qualifié en octobre d’illégales les sanctions américaines contre l’Iran et a affirmé que Moscou poursuivrait ses coopérations avec ce pays malgré le rétablissement de ces sanctions.
Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a mis l’accent ce jeudi 25 octobre sur le soutien de son pays à l’Iran face aux sanctions américaines et la poursuite des coopérations entre les deux pays.
« Les sanctions américaines sont illégales. Moscou prendra des mesures permettant d’empêcher les impacts négatifs sur les coopérations commerciales et économiques russo-iraniennes », a affirmé Mme Zakharova à la chaîne de télévision Al-Mayadeen.
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