Les forces conjointes yéménites ont riposté aux attaques balistiques des mercenaires de la coalition d’agression saoudienne, en tirant des missiles Zelzal-1 sur leurs positions à Asir dans le Sud saoudien.
L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen a tiré, lundi soir, cinq missiles balistiques sur les positions des mercenaires de la coalition USA/Israël/monarchies arabes à Asir dans le sud de l’Arabie saoudite.
Réagissant aux attaques au missile et à la roquette de la coalition d’agression contre Hudaydah, les forces conjointes yéménites ont attaqué, lundi soir 11 mars, les repaires des mercenaires à la solde de Riyad dans la ville d’Asir dans le sud de l’Arabie saoudite.
Cinq missiles de type Zelzal-1 et quelques obus de mortier ont été lancés simultanément, vers les positions des mercenaires, a annoncé la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah.
Les mercenaires opérant pour le compte du royaume saoudien avaient en effet tiré, ce lundi, plus de 30 roquettes Katioucha et 15 obus de mortiers sur la région d’al-Fazah de la ville d’at-Tuhayta dans la province portuaire de Hudaydah à l’ouest du Yémen.
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Bien que les représentants de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite aient signé l’accord de trêve conclu à Stockholm, les actes de l’Arabie saoudite ne ressemblent aucunement à une volonté d’arrêter la guerre. Les agresseurs continuent à cibler la province occidentale yéménite de Hudaydah.
Or, comme l’a annoncé le porte-parole des forces armées yéménites Yahya Saree, l’armée et les Comités populaires du Yémen s’engagent à respecter les accords internationaux. Cependant, l’option d’une « riposte légitime et dissuasive » est légale lorsque la coalition de Riyad continue de faire obstacle à la mise en vigueur de l’accord de Stockholm.
En adoptant à l’unanimité la résolution 2451, le Conseil de sécurité des Nations unies a invité les parties belligérantes à mettre en œuvre l’accord de Stockholm, aux termes duquel elles ont convenu d’un cessez-le-feu dans la province de Hudaydah, entré en vigueur le 18 décembre 2018, et d’un redéploiement mutuel de leurs forces en dehors de la ville et des ports de Hudaydah, Salif et Ras Issa dans les 21 jours suivant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
L’Arabie saoudite et ses alliés régionaux ont attaqué le Yémen en mars 2015 pour ramener au pouvoir le président démissionnaire du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi. Depuis, les envahisseurs ont commis d’horribles crimes de guerre contre la population yéménite.
