Lors de son discours, le secrétaire général du Hezbollah libanais a évoqué « la guerre économique et financière » contre sa formation, en faisant référence aux sanctions américaines et à l’ajout par Londres du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Il a estimé que d’autres pays allaient probablement placer le parti sur leur liste d’organisations terroristes. « De 1982 à nos jours, les États-Unis et Israël se sont associés pour imposer une hégémonie américaine sur notre région », a-t-il souligné, estimant toutefois que ce projet a échoué grâce à la résilience du Hezbollah et de la Résistance.
« Lorsqu’ils nous ajoutent sur les listes terroristes, qu’ils nous imposent des sanctions, c’est parce que nous résistons, parce que nous les avons vaincus et parce que nous sommes forts et défendons notre souveraineté, nos peuples et nos gouvernements, et parce que nous avons fait échouer leur projet dans la région », a-t-il martelé.
En réaction aux propos de Nasrallah, un expert israélien a déclaré lors d’un entretien avec la chaîne de télévision Al-Jazeera que le discours, le vendredi 8 mars, du secrétaire général du Hezbollah prouvait que les sanctions imposées par les États-Unis contre la Résistance sont inefficaces.
« Seyyed Hassan Nasrallah a prononcé un discours pour expliquer au monde et transmettre ce message important à Israël et à l’administration américaine qu’aucune des sanctions qu’ils ont imposées au Liban ou à la Résistance n’est efficace, tout comme les anciennes sanctions n’ont pas fonctionné », a souligné cet expert israélien.
Il a affirmé que « les États-Unis n’ont pas pu, jusqu’ici, imposer des sanctions efficaces, ce qui constitue un grand échec pour les USA. Ils ont dépensé de l’argent sans rien recevoir en contrepartie. Les pays membres de l’axe de la Résistance se renforcent de jour en jour et les Américains tentent, en imposant ces sanctions, d’affaiblir la Résistance, dont la Syrie et l’Iran, pour les pousser à s’asseoir à la table de négociations avec eux et à accepter les conditions de Washington. Mais, cette démarche ne fonctionne pas, parce qu’à l’heure actuelle, les Américains et les occupants se trouvent en position de faiblesse ».