"Soit vous combattrez avec le Hezbollah soit votre pays sera déstabilisé", a déclaré le sous-secrétaire d’État américain pour le Proche-Orient, David Satterfield, lors d’une rencontre avec des partis libanais.
Les États-Unis se comportent d’une façon qui donne l’impression qu’ils n’ont rien à offrir au monde si ce n’est de l’agressivité et de l’hostilité, parfois pour des intérêts économiques et commerciaux, mais le plus souvent pour déstabiliser des pays qui ne sont pas prêts à se soumettre à eux. La visite de David Satterfield, sous-secrétaire d’État américain pour le Proche-Orient, cette semaine à Beyrouth, montre que le Liban n’y échappera pas non plus.
En effet, Satterfield a effectué cette visite inopinée pour préparer celle du secrétaire d’État américain Mike Pompeo au Liban, qui doit intervenir ce mois-ci. Une visite qui met en évidence l’obstination US d’entraîner le Liban dans une guerre contre la Résistance libanaise menée par les États-Unis, le régime israélien et l’Arabie saoudite. Cela est parfaitement perceptible dans les récentes rencontres de la délégation US avec Saad Hariri, Premier ministre libanais, Gebran Bassil, ministre libanais des Affaires étrangères, ainsi que les dirigeants de plusieurs partis politiques, dont les Phalanges libanaises et le Parti socialiste progressiste.
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Les observateurs qui suivent de près les réunions et les négociations avec Satterfield soulignent que ce dernier menace secrètement ses interlocuteurs libanais. Cela montre qu’une guerre contre l’Iran et ses alliés dans la région a déjà été déclenchée. Une guerre dans laquelle tout armement pourra être utilisé.
L’Occident minimise voire dément les grands services rendus par le Hezbollah au gouvernement et au peuple libanais, tant sur le plan politique que militaire.
Lors de ses rencontres à Beyrouth, la délégation américaine a mis l'accent sur la nécessité de contrer l’influence du Hezbollah sur les politiques du gouvernement libanais. Les États-Unis menacent de continuer à faire pression sur le Liban, si le pays ne tourne pas le dos à l’axe de la Résistance. De telles pressions pourraient déstabiliser le Liban.
Les Américains ont annoncé que les rencontres menées avec l’Alliance du 14-Mars ont pour objectif de créer un lobby contre le Hezbollah, pour faciliter les attaques US contre la région.
