Dans ce numéro d’E-Press
1. Chine : la hausse du budget militaire !
Le budget militaire de la Chine, le deuxième du monde après celui des États-Unis, augmentera de 7,5 % en 2019, une décélération par rapport à l’an dernier, a indiqué mardi le gouvernement.
Cette annonce intervient à l’heure où Pékin hausse le ton face aux partisans de l’indépendance sur l’île de Taïwan, et où des différends territoriaux, qui ont certes perdu en intensité, subsistent avec ses voisins en mer de Chine méridionale.
Ce taux de croissance, moins élevé qu’en 2018 (il était de + 8,1 %), a été annoncé dans un rapport publié peu avant l’ouverture de la session annuelle du Parlement. Pékin prévoit de dépenser 1 190 milliards de yuans (177,6 milliards de dollars ou 156 milliards d’euros) pour sa défense — soit environ quatre fois moins que Washington.
Les autorités et les experts chinois insistent régulièrement sur le besoin d’améliorer les conditions de vie et la solde des militaires, au diapason de l’inflation en Chine.
La professionnalisation de l’Armée populaire de libération (APL) et la volonté du président Xi Jinping d’avoir des forces armées « prêtes au combat » exigent aussi des entraînements plus fréquents — qui demandent davantage de munitions et de carburant.
Le Parti communiste chinois (PCC) s’est aussi lancé dans une opération de rattrapage des technologies et des équipements occidentaux.
Outre les emblématiques porte-avions (le deuxième est actuellement en phase d’essai), la Chine conçoit une nouvelle génération de navires destroyers antiaériens, d’avions de chasse et toute une gamme de missiles balistiques pour renforcer sa force de dissuasion.
« Les dépenses limitées de la Chine en matière de défense visent uniquement à préserver la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale du pays. Elles ne constitueront pas une menace pour les autres pays », a assuré lundi Zhang Yesui, le porte-parole du parlement.
Le budget militaire chinois n’a pas dépassé les 10 % de croissance depuis 2015 et reste loin derrière celui des États-Unis.
Ce dernier était en 2018 le premier mondial avec 643,3 milliards de dollars, devant la Chine (168,2), l’Arabie saoudite (82,9), la Russie (63,1), l’Inde (57,9), le Royaume-Uni (56,1), la France (53,4) et le Japon (47,3), selon les données complètes les plus récentes du cabinet britannique spécialisé International Institute for Strategic Studies (IISS).
2. Russie : Trump proroge les sanctions
Le président Trump a décidé de prolonger les sanctions imposées à la Russie en 2014 en raison de la situation en Ukraine, a annoncé lundi le service de presse de la Maison-Blanche.
Dans une notification au Congrès américain, le président Donald Trump a indiqué que les sanctions imposées à la Russie le 6 mars 2014, par décret de Barack Obama, en raison des événements en Ukraine, seraient prolongées jusqu’en 2020.
« J’ai envoyé au Federal Register une notification pour publication qui indique que l’ordre d’urgence du 6 mars 2014, conformément au décret 13660 relatif à l’Ukraine, resterait en vigueur après le 6 mars 2019 », a signalé M. Trump dans une lettre destinée aux chefs des deux chambres du Congrès.
L’UE, les États-Unis et plusieurs autres pays, dont le Canada, l’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande, ont imposé des mesures restrictives à Moscou en 2014, suite au rattachement de la Crimée à la Russie, puis au conflit dans le sud-est de l’Ukraine.
En réponse, la Russie a imposé, le 6 août 2014, une interdiction sur les importations alimentaires de la plupart des pays qui ont soutenu ces sanctions.
Au fur et à mesure, la liste de produits sanctionnés a été modifiée.
En juillet dernier, le Président russe a prorogé par décret jusqu’à fin 2019 ces contre-mesures aux sanctions.
Source : Sputnik
3. L’Iran ouvre grandes ses portes aux touristes printaniers !
Dans le but de maintenir le flux touristique et de rassurer les voyageurs face aux sanctions et aux restrictions américaines, notamment ceux éligibles au Programme d’exemption de visa (ESTA) qui ont besoin d’un visa américain alors que leurs passeports comportent des tampons de visites en Iran, en Irak, en Libye, en Somalie, au Soudan, en Syrie et/ou au Yémen depuis le 1er mars 2011, le gouvernement iranien a adopté des contre-mesures protectionnistes pour soutenir l’industrie touristique du pays à la suite des sanctions unilatérales américaines.
L’une de ces mesures consistera à ne plus tamponner le passeport des voyageurs arrivant et sortant du pays.
Lors d’un entretien accordé à un média local, Ali Asghar Mounesan, vice-président et chef de l’Organisation iranienne du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme (ICHHTO), a déclaré que « tandis que les statistiques fournies par la police iranienne de l’immigration montrent que le nombre de touristes étrangers en visite en Iran a augmenté de 38 % au cours des quatre premiers mois, le nombre de visiteurs européens a légèrement diminué...
Cette mesure permettra d’atténuer les inquiétudes des touristes quant à leur visite en Iran à cause des sanctions américaines. Les passeports des étrangers ne seront pas tamponnés, conformément à un projet de loi rédigé et approuvé par l’ICHTO et par le ministère iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce.
La proposition a également été approuvée par la police iranienne ainsi que par le ministère des Affaires étrangères et sera mise en pratique après son approbation par le conseil des ministres.
Ainsi les touristes allemands, italiens, scandinaves ou français en visite pour découvrir l’ancien Empire perse pourront jouir de leur séjour dans le pays via un simple feuillet mobile délivré sur place qui n’apparaîtra pas sur le passeport.
Pour les autorités iraniennes, il s’agit de contourner les sanctions américaines qui auraient incité les visiteurs européens à renoncer à visiter l’Iran pour un simple séjour touristique.
Ainsi, dès l’arrivée à l’aéroport de Téhéran, les autorités ne laissent aucune trace sur les passeports des ressortissants européens. Cela garantit une forme de neutralité. Par conséquent, la présence d’un tampon ne pose plus question et permet de décrisper les inquiétudes liées aux tensions avec les États-Unis.
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