Pour la deuxième fois en une seule journée, l’armée de l’air syrienne, soutenue selon certaines sources par l’aviation russe, a lancé, le jeudi 28 février, plusieurs frappes aériennes sur la banlieue du gouvernorat d’Idlib.
Utilisant son Albatros L-39, l’aviation syrienne a lourdement bombardé les positions des terroristes de Hayat Tahrir al-Cham à l’extérieur des grandes villes de Ma’arat al-Nu’man et de Khan Cheikhoun.
Selon une source militaire du gouvernorat de Hama, l’armée de l’air syrienne a mené ces frappes aériennes en représailles à l’attaque de Hayat Tahrir al-Cham contre les zones contrôlées par le gouvernement syrien.
En outre, l’aviation syrienne a également pris pour cible les positions du Front de libération nationale (FLN), al-Jabhat al-Wataniya al-Tahrir, soutenu par la Turquie, dans la banlieue de Ma’arat al-Nu’man.
Cette dernière série de frappes aériennes intervient quelques heures à peine après que l’armée de l’air syrienne a bombardé un convoi militaire appartenant à Hayat Tahrir al-Cham, le long de l’autoroute Saraqib, au nord-est d’Idlib.
Selon le site d’information South Front, dans l’après-midi du 28 février, des avions de combat des forces aériennes syriennes (SyAAF) et des forces aérospatiales russes ont lancé plusieurs raids aériens sur des cibles terroristes dans la banlieue sud d’Idlib.
Un peu plus tôt, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait averti que Hayat Tahrir al-Cham et ses alliés développaient leurs capacités offensives et prévoyaient d’étendre leur influence dans le nord-ouest de la Syrie.
Malgré la détérioration de la situation dans la zone démilitarisée, la Russie et ses alliés sont apparemment toujours attachés à l’accord avec la Turquie.
Pour la première fois depuis plus de cinq mois, les avions de combat syriens ont effectué, le dimanche 24 février, des frappes aériennes sur des positions terroristes au sud d’Idlib. Ils ont bombardé les villes de Sukayk, de Tamanah, de Khwein, de Zarzour et de Khan Cheikhoun.