La République islamique d’Iran recommande au Royaume-Uni de mettre sur sa liste noire ses alliés pro-terroristes au lieu de boycotter le Hezbollah.
Hossein Amirabdollahian, conseiller spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales, a déclaré, vendredi 1er mars, que le Hezbollah libanais jouait un rôle de premier plan dans la lutte antiterroriste au Moyen-Orient.
« Que le monde rende hommage au rôle stabilisateur du Hezbollah dans la région », a-t-il déclaré.
Hossein Amirabdollahian a déclaré que Londres ferait mieux de mettre sur la liste noire certains de ses alliés étant des États sponsors du terrorisme au lieu de pointer du doigt le Hezbollah.
Simultanément aux efforts américains pour intensifier la pression sur le Hezbollah libanais, le ministre britannique de l’Intérieur a annoncé lundi 25 février dans un communiqué que le gouvernement britannique avait interdit totalement le Hezbollah.
Cité par Reuters, le ministre britannique de l’Intérieur Sajid Javid a déclaré que le Hezbollah continuait ses démarches pour « déstabiliser » la situation déjà fragile au Moyen-Orient et que son pays ne pouvait plus faire distinction entre la branche militaire, déjà interdite, et la branche politique de ce mouvement.
Cela faisait des mois que Washington et le régime israélien avaient mis les pays européens sous pression afin de les convaincre à placer le Hezbollah sur leur liste de groupes terroristes.
La décision de Londres d’interdire le Hezbollah intervient alors que le Hezbollah constitue l’un des plus importants partis politiques au Liban.
Malgré les agissements américains à leur encontre, le Hezbollah et la coalition parlementaire qui lui est proche ont réussi à obtenir une grande partie des sièges du Parlement, lors des récentes élections législatives au Liban.