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« Le Golan fait partie intégrante de la Syrie » (ONU)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l'armée syrienne. (Archives)

Geir O. Pedersen, le nouvel envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Syrie, a mis l’accent sur la souveraineté du gouvernement syrien sur les hauteurs du Golan occupé.

À l’approche du huitième anniversaire de la guerre en Syrie, Geir Pedersen a présenté pour la première fois au Conseil de sécurité son rapport sur la feuille de route politique complexe menant à la fin du conflit.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée jeudi à l'examen de la situation en Syrie, il a déclaré: « Selon les résolutions du Conseil de sécurité et la résolution 2254, qui met en exergue l'intégrité territoriale syrienne, le Golan fait partie intégrante de la Syrie. »

La fin des conflits en Syrie est une nécessité et que c’est aux Syriens de déterminer leur propre destin, a-t-il indiqué: 

« Il n'y aura pas de paix durable en Syrie si tous les Syriens ne sont pas impliqués dans la construction de l'avenir de leur pays. »

Évoquant les pourparlers de paix de Sotchi, M. Pedersen a insisté sur son espoir de voir le jour d’un comité constitutionnel « crédible » dès que possible. « Nous ne partons pas de zéro, a-t-il déclaré, mais Il faudrait traiter sérieusement les réalités du conflit et travailler ensemble pour faire avancer les choses, pas à pas, dans une direction positive. »

Il a estimé que pour être véritablement efficace, le comité constitutionnel doit avoir une composition crédible, équilibrée, inclusive et représentative de toutes les composantes de la société syrienne. 

Il a expliqué que sa principale priorité est de consolider son dialogue avec le Gouvernement syrien et l’opposition, notamment la Commission syrienne de négociation, soulignant qu’il est essentiel pour lui d’avoir un accès direct aux parties afin de renforcer la confiance et d’amener les Syriens à la table des négociations.

« Toutefois, plusieurs problèmes doivent être résolus de toute urgence pour éviter une nouvelle escalade de la violence susceptible de se propager au-delà des frontières », a-t-il déclaré, notant qu'une diplomatie intensive était en cours, mais que des efforts supplémentaires étaient nécessaires en ce qui concerne la situation future dans le nord-est.

L’Envoyé spécial a salué le nouvel élan insufflé en faveur de la pleine mise en œuvre du mémorandum d’Idlib lors du récent Sommet de Sotchi et a souhaité que la prochaine réunion d’Astana se focalise également sur cette question. De son côté, la communauté internationale doit veiller au respect des normes en ce qui concerne l’emploi d’armes chimiques, et il ne faut pas non plus négliger le risque croissant d’affrontement entre Israël et l’Iran en Syrie, a-t-il ajouté.

Se disant convaincu que les Syriens peuvent vivre ensemble dans la paix, il a plaidé pour une solution politique. Il n’y a pas de solution militaire, a-t-il assuré.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV