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La Russie met en garde contre le plan B américain en Syrie qui vise à piéger la France

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char américain. (Photo d'archives)

Washington vient de changer pour la énième fois son plan concernant la Syrie. On constate à présent qu’après avoir retiré une grande partie de ses troupes de Syrie, il s’en est gardé dans un coin une petite partie quand même, ce que vient de confirmer le président américain. Le journal Gazeta.ru y revient.  

La réalité est que le nombre des troupes américaines qui resteront en Syrie n’est pas encore précisé en dépit des chiffres avancés de 200 ou de 400 selon différentes sources. Ce qui est clair au contraire, c'est que les États-Unis ont l'intention de créer avec l'aide de leurs alliés au sein de la coalition internationale, une "Force kurde-arabe" et des organisations pseudo-étatiques dans les zones du territoire syrien qu'ils occupent ; ce qui signifie que la politique Us, à ce stade particulier de la guerre, consiste à nouveau à provoquer le démembrement de la Syrie.

Pour maintenir leur influence en Syrie, les États-Unis tentent surtout désormais de convaincre leurs alliés européens de poursuivre leur présence militaire dans ce pays et ce, après le retrait des troupes américaines.

Washington doit maintenir une partie de ses unités militaires en Syrie afin de trouver un accord avec les pays européens et en premier lieu avec le Royaume-Uni et la France. Il est probable qu’il soit ainsi question d'une répartition de la tache : une présence à 20% des forces militaires de l'armée américaine, 80% des militaires des pays européens en Syrie. On dit que les États-Unis maintiendraient 200 soldats dans le pays. Le porte-parole de la Maison Blanche a confirmé la semaine dernière que le nombre de troupes américaines en Syrie passerait de 2000 à 200, alors que vendredi, citant des sources d’information The Washington Post a fait part du maintien de 400 militaires américains en Syrie.

Les responsables de Washington sont convaincus que Paris et Londres, poursuivront leurs participations. Apparemment, la Turquie soutient également les actions américaines en Syrie. Cependant, on ne connait pas le contenu de l’accord qui a été scellé entre les autorités d’Ankara et celles de Washington.

Et ce, alors que des sources d’information de langue kurde ont écrit : «  des unités militaires kurdes syriennes entraînées par des troupes américaines sur le sol irakien ainsi que des postes de contrôle avec des troupes américaines, britanniques et françaises seraient déployés dans la région frontalière de la Syrie avec la Turquie. Ces informations n’ont pas été confirmées non plus.

Il semble maintenant qu’après avoir prétendu combattre Daech en Syrie, les États-Unis prétendent vouloir jouer le "rôle de gardiens de la paix" dans ce pays. Les autorités de Moscou et de Damas estiment que les Américains et leurs alliés au sein de la coalition internationale sont des forces d'occupation et qu’ils doivent mettre fin à leur présence militaire illégale en Syrie. Le danger de diviser la Syrie persiste. Reste à savoir si cet énième plan B US fonctionnera ou pas . 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV