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Qassemi: « Les USA n’ont pas réussi à forger une alliance anti-iranienne »  

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir à la Conférence de Varsovie, le 14 février 2019. ©AFP

Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que tous les participants à la Conférence de Varsovie, organisée par les États-Unis, qui visait à rassembler le soutien international contre la République islamique d’Iran, savaient bel et bien que ce serait un « échec total ».

La Conférence de deux jours, qui a débuté mercredi 13 février dans la capitale polonaise en réunissant les délégations d’une soixantaine de gouvernements, n'a abouti à aucune décision contre Téhéran.

« Malgré d’importantes tentatives de Washington pour organiser un sommet inclusif et forger une nouvelle alliance contre la République islamique d’Iran, le faible taux de participation et l'absence de position anti-iranienne ont fait de la déclaration finale de la conférence un document inutile », a déclaré, vendredi 15 février, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi. (Photo d'archives)

« Comment une conférence intitulée "Paix et sécurité au Moyen-Orient" peut-elle réussir quand les principaux acteurs régionaux tels que l'Iran, la Turquie, le Liban, la Syrie, l'Irak et la Palestine n’y sont pas présents et quand des pays majeurs tels que la Chine, la Russie et de nombreux autres pays européens et non-européens étaient absents ou représentés au plus bas niveau ? », a-t-il ajouté.

De nombreux pays ont annoncé bien avant cet événement très controversé qu'ils n’y participeraient pas ou qu’ils y enverraient des délégations au bas niveau.

Les États-Unis étaient représentés à la fois par le vice-président Mike Pence et le secrétaire d’État Mike Pompeo.

Cette forte réticence a contraint les États-Unis à revenir sur leur décision initiale de placer l'Iran à l’ordre du jour de la Conférence.

À la tribune de la Conférence de Varsovie, Mike Pence et Mike Pompeo ont critiqué l’Union européenne pour ne pas avoir suivi le modèle de Washington en se retirant de l’accord nucléaire de 2015.

Ils ont appelé les autres signataires de cet accord - le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Russie et l'Allemagne - à rompre les liens avec l'Iran et à se joindre à la campagne de pression politique et économique de Washington visant à contraindre la République islamique d’abandonner son programme de missiles balistiques et de réduire son influence régionale.

Bahram Qassemi a déclaré que de telles remarques « agressives » de la part des responsables de la Maison-Blanche démontraient leur échec.

« Il est ironique que les États-Unis organisent, d’une part, une soi-disant conférence pour la paix et la sécurité et qu’ils provoquent, d'autre part, davantage de tensions et de conflits dans le monde en se retirant de l'accord sur le nucléaire et de nombreux autres accords internationaux », a réaffirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

« Malgré toutes les politiques hostiles et belligérantes des États-Unis et d’Israël, le combat et la résistance pour rétablir la paix et la stabilité dans une région dépourvue de toute présence étrangère se poursuivront. Que les États-Unis prennent conscience, le plus tôt possible, des réalités en cours dans cette région délicate du monde et qu’ils abandonnent leurs politiques marquées de haine », a-t-il déclaré.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV