Au cours de ces dernières 48 heures, les chasseurs américains et l'unité d'artillerie française ont violemment frappé à plus d’une centaine de reprise la cité de Baghouz dans l'est de la Syrie ainsi que ses banlieues.
La soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis poursuit ses opérations sous prétexte de lutter contre les résidus terroristes de Daech. Mais selon les sources déployées sur le terrain, des dégâts considérables ont été infligés aux zones résidentielles et de nombreux civils ont été tués et blessés lors des frappes américano-françaises.
Les Américains ont utilisé des bombes sophistiquées "Rockwell B-1" sur la côte est de l'Euphrate, et n’ont pas hésité à frapper des camps de fortune érigés à la périphérie de la cité de Baghouz.
Dans une seule sortie de vol, les bombardiers américains ont frappé à quatre reprises le camp de réfugiés situé dans la banlieue nord d’un village de la cité de Baghouz, où 75 réfugiés ont été tués ou blessés.
À la suite d’intenses affrontements qui sévissent dans des zones dont se sont emparés des terroristes dans les alentours de la cité de Baghouz, une nouvelle série de pourparlers sont en cours sous la supervision de la coalition américaine entre les éléments kurdes et les daechistes.
Les deux parties auraient conclu un accord selon lequel les terroristes de Daech n'auront plus le droit de retourner à l'est de l'Euphrate où sont déployés des éléments kurdes.
Si les deux parties parviennent à un consensus, les résidus de Daech seront transférés dans la périphérie d'al-Tanf, dans le sud de la province syrienne de Homs ou dans le désert de la province irakienne d'al-Anbar. Là les Etats-Unis entendent s'en servir pour de futures missions.
L’évacuation des blessés, la libération des prisonniers et la mise à l’abri des familles de Daech constituent une autre clause de cet accord, qui n'a pas encore été confirmé par les deux parties.
Lire aussi: Syrie: Macron refuse toute normalisation et s'aligne sur Israël