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La réaction de la presse régionale à la visite de Walid al-Mouallem à Téhéran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les systèmes de défense aérienne S-300 et Pansir, dont la DCA syrienne est équipée. (Photo d’archives)

La visite du ministre syrien des Affaires étrangères à Téhéran ce mardi 5 février et ses rencontres avec les responsables iraniens ont largement été relayées par les médias arabophones de la région.

Lors de sa rencontre avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Walid al-Mouallem a remercié l’Iran pour l’aide que ses conseillers ont apportée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, affirmant que Téhéran était aux côtés de la Syrie depuis le début de la crise causée par les groupes terroristes.

« Les conseillers militaires iraniens sont en Syrie à l’invitation du gouvernement syrien afin de former les forces armées du pays à lutter contre le terrorisme, et le gouvernement est déterminé à maintenir la sécurité des forces iraniennes présentes dans le pays », a déclaré al-Moualem.

Faisant allusion aux propos d’Ali Chamkhani, le journal arabe basé à Londres Rai al-Youm a indiqué que Téhéran avait assuré son allié syrien en mettant en garde le régime israélien contre la poursuite des raids aériens sur le territoire syrien.

« Si ces actions se poursuivent, nous utiliserons certaines mesures calculées comme moyen de dissuasion afin d’apporter une réponse ferme et appropriée et ainsi donner une leçon aux dirigeants criminels et menteurs d’Israël », a déclaré Chamkhani, cité par l’agence de presse Fars News.

Le journal israélien Times of Israel a écrit que les mises en garde du responsable iranien interviennent alors qu’une guerre verbale a éclaté entre Téhéran et Tel-Aviv au cours des dernières semaines.

« Les responsables iraniens ont averti à plusieurs reprises que le groupe de résistance palestinien Hamas, depuis la bande de Gaza, et le mouvement libanais Hezbollah sont prêts à ouvrir les portes de l’enfer sur le régime israélien », a ajouté la source israélienne.

Le journal syrien Al-Watan a mis l’accent sur le moment où s’est tenue la visite du chef de la diplomatie syrienne à Téhéran, qui précède le sommet à Sotchi des pays garants du cessez-le-feu en Syrie, à savoir l’Iran, la Russie et la Turquie.

Selon la source syrienne, le voyage de Walid al-Mouallem en Iran avait pour objectif de coordonner les positions de Damas avec celles de Téhéran avant le sommet tripartite.

Le site d’information Syria News a estimé que les propos d’al-Mouallem selon lesquels « les conseillers militaires iraniens étaient en Syrie à l’invitation du gouvernement syrien afin de former les forces armées du pays à lutter contre le terrorisme, et le gouvernement est déterminé à maintenir la sécurité des forces iraniennes présentes dans le pays », étaient une réponse aux pays étrangers qui exigeaient le retrait des forces iraniennes du sol syrien.

Téhéran fournit un soutien militaire consultatif à Damas depuis 2011, quand la nation arabe s’est retrouvée aux prises avec le terrorisme alimenté et financé par les États-Unis et certains de leurs alliés occidentaux et régionaux.

Moscou a annoncé le 4 février que la réunion des présidents des trois États garants de la paix en Syrie se tiendrait dans la ville balnéaire de Sotchi en Russie le 14 février.

Le sommet tripartite, dont l’objectif principal est de renforcer la coordination entre les trois pays, se tiendra avant les 12es pourparlers d’Astana dans la capitale kazakhe.

Depuis janvier 2017, Moscou, Téhéran et Ankara jouent un rôle de médiateurs dans les négociations de paix entre les représentants du gouvernement de Damas et les groupes d’opposition dans le cadre d’une série de pourparlers tenus à Astana et ailleurs. Les pourparlers sont collectivement désignés sous le nom de processus de paix d’Astana.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV