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Pentagone: "Faible impact des sanctions sur la capacité opérationnelle de l'Iran en Syrie"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’Iran est présent en Syrie à la demande de Damas et continuera de l'être tant que le gouvernement syrien le souhaitera. ©AP

Le retour des sanctions US contre l'Iran après le retrait de l'accord nucléaire visait surtout à "clouer au sol" l'Iran en Syrie. Neuf mois après, les Américains en font le bilan: selon un rapport de l’inspecteur général du département de la Défense, les sanctions imposées par les États-Unis à l’Iran n’ont en rien affecté sa capacité opérationnelle en Syrie. 

"Les sanctions imposées en août et novembre dernier par Washington à l’Iran n'ont que très faiblement affecté sa capacité opérationnelle en Syrie", a déclaré Glenn Fine, inspecteur général du département américain de la Défense.

Selon les analystes militaires, les troupes américaines se redéploient de part et d'autre des frontières syro-irakiennes, où sont largement présents les combattants de la Résistance, alliés de l'armée syrienne. L'Iran est en Syrie à la demande de l'État syrien et il a affirmé y rester tant que Damas le jugera nécessaire: "L’Iran restera en Syrie tant que le gouvernement légal syrien le souhaitera", avait déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères en réaction aux propos des autorités américaines qui exigeaient le retrait des conseillers iraniens de Syrie. "Les États-Unis s'opposent à quiconque lutte contre le terrorisme et souhaitent voir la Syrie retourner à l'époque où les terroristes faisaient des ravages", avait indiqué Bahram Qassemi.

Samedi 2 février, les États-Unis ont frappé une position de l'armée syrienne à al-Baghouz à Deir ez-Zor, non loin d'Abou Kamal où se trouvent les positions des forces de la Résistance. D'après SANA, après ce raid, Daech a attaqué la ville d'al-Baghuz. 

Les États-Unis s'apprêtent-ils à faire face à l'Iran ? 

Sadallah Zaeri revient sur une actualité médiatique axée cette semaine sur la pseudo crise relationnelle Iran-Russie: A grand renfort des médias mainstream, les Américains et les Israéliens ont tenté de faire croire à une divergence de fond irano-russe en Syrie, divergence qui serait liée à une volonté de Moscou de pousser l'Iran à se retirer. Tout ceci cache à vrai dire une chose: en Syrie, les États-Unis sont les vrais perdants; Ils savent qu'ils n'auront pas d'autre choix que de quitter tôt ou tard ce pays. Un retrait iranien de Syrie aurait pu constituer un "pseudo acquis propre à masquer leur défaite". Or, le ministre syrien des AE est aujourd'hui attendu à Téhéran pour consolider le pacte stratégique irano-syrien. Que peuvent les Américains ? Chercher la noise à l'adversaire. 

L’administration US a annoncé à plusieurs reprises que son objectif était de faire face aux politiques régionales de l’Iran. Pas plus tard que dimanche, Donald Trump a affirmé sur CBS "vouloir surveiller l'Iran" depuis l'Irak. Cette politique ne pourrait définitivement éviter le clash. Tout est désormais possible surtout que le congrès US vient d'interdire à l'administration US de quitter la Syrie et l'Irak, a-t-il fait savoir. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV