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Arabie saoudite : la pendaison d’une militante chiite annulée sous la pression internationale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Esra al-Ghomgham, militante chiite saoudienne des droits de l’homme, emprisonnée depuis plus de trois ans. (Archives)

Sous la pression de la communauté internationale, les autorités saoudiennes ont rejeté la demande du procureur général d’exécuter Esra al-Ghomgham, militante chiite saoudienne des droits de l’homme, emprisonnée depuis plus de trois ans.

Des sources à l’ambassade d’Arabie saoudite à Londres ont affirmé que les dirigeants saoudiens avaient rejeté la demande du procureur général du pays d’exécuter Esra al-Ghomgham, 29 ans, emprisonnée depuis 2015, accusée d’avoir participé aux protestations dans la province d’ash-Sharqiyah.

Selon le magazine Newsweek, la décision des responsables de Riyad fait suite à des efforts des citoyens saoudiens et des organisations de défense des droits de l’homme, et à des consultations diplomatiques.

Le Centre des droits de l’homme al-Khaleej a annoncé que la peine de pendaison prononcée contre al-Ghomgham avait été annulée, mais qu’une longue peine de prison serait émise contre elle.

Samah Hadeed, directrice médiatique du Programme « Moyen-Orient » d’Amnesty International a souligné : « Beaucoup de gens sont heureuses de l’annulation de la pendaison d’Esra al-Ghomgham. »

Samah Hadeed a affirmé que la présence de cette militante chiite des droits de l’homme en prison pour sa participation aux manifestations pacifiques est illogique.

Elle a par ailleurs demandé au procureur général d’Arabie saoudite d’annuler la peine de pendaison contre quatre autres accusés qui ont été jugés en août 2018.

L’été dernier, Esra al-Ghomgham et son époux ainsi que trois autres militants de Qatif en Arabie saoudite ont été condamnés à la pendaison pour avoir participé à des manifestations pacifiques organisées depuis 2011 pour réclamer des réformes au sein du système saoudien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV