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Irak/Jordanie: les échanges commerciaux reprennent à la frontière

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre jordanien Omar al-Razzaz serre la main du Premier ministre irakien Adel Abdul-Mahdi à la frontière irako-jordanienne, le 2 février 2019. ©AFP

Les Premiers ministres irakien Adel Abdel Mahdi et jordanien Omar al-Razzaz se sont rencontrés avec plusieurs ministres au poste frontière de Treibil, rouvert fin août 2017.

L’Irak et la Jordanie ont convenu samedi d’un accord sur le commerce de pétrole et de marchandises lors d’une réunion entre leurs deux Premiers ministres à la frontière irako-jordanienne.

Selon cet accord, l’Irak vendra 10 000 barils de pétrole par jour à la Jordanie, transportés par camion depuis les champs pétrolifères de Kirkouk, a annoncé le bureau du Premier ministre jordanien dans un communiqué. Il n’a pas précisé le prix ni la date de l’exportation du pétrole.

Les marchandises irakiennes importées via le port jordanien d’Aqaba, sur la mer Rouge, bénéficieront de tarifs préférentiels, a-t-il ajouté.

Le Premier ministre irakien Adel Abdul Mahdi, qui a déclaré mardi que l’accord était sur le point d’être conclu, l’a finalisé lors d’une réunion avec son homologue jordanien, Omar Razzaz.

Le port d’Aqaba, situé au nord de la mer Rouge, a longtemps été une voie de transit importante pour les importations et les exportations irakiennes, et Amman s’est longtemps appuyé sur le brut irakien pour répondre à ses besoins en énergie.

Les dirigeants des deux pays ont également annoncé la construction d’une zone franche industrielle commune ainsi que des mesures pour augmenter leurs échanges commerciaux.

Le bureau de Razzaz a par ailleurs fait savoir que la Jordanie commencerait à exporter de l’électricité en Irak d’ici deux ans.

Abdul Mahdi a déclaré que le gouvernement de l’Irak, deuxième producteur de l’OPEP, avait pour objectif de réduire sa dépendance vis-à-vis des revenus des exportations de pétrole, qui représentent plus de 95 % des recettes de l’État.

L’unique point de passage entre les deux pays était resté fermé trois ans à cause de la présence du groupe terroriste Daech, vaincu fin 2017 en Irak selon Bagdad.

Mi-janvier, le roi Abdallah II de Jordanie avait effectué sa deuxième visite en plus de dix ans à Bagdad, après plusieurs rencontres entre hauts responsables dans les deux capitales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV