Selon la porte-parole de la diplomatie chinoise les alliés des États-Unis s’opposent eux-aussi aux sanctions unilatérales américaines contre l’Iran.
« Non seulement la Chine mais aussi les alliés des États-Unis sont contre les sanctions unilatérales de Washington contre Téhéran », c’est ce qu’a réaffirmé Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Et de poursuivre : « Les tentatives américaines pour extrader la dirigeante du géant chinois des télécoms et fille du fondateur du groupe, Meng Wanzhou contredit les lois internationales ».
L’agence de presse iranienne Fars News, citant Xinhua a rapporté que les États-Unis cherchaient à extrader Meng Wanzhou, dirigeante du géant chinois des télécoms aux États-Unis depuis le Canada, contrairement aux lois internationales.
La porte-parole de la diplomatie chinoise qui prenait la parole ce jeudi 24 janvier dans une conférence de presse a estimé que Pékin est complètement opposé à cette démarche américaine.
La porte-parole de la diplomatie chinoise a également déclaré que la requête des États-Unis censée extrader la présidente de Huawei s’inscrivait dans le cadre des sanctions américaines contre l'Iran. « Mais cette géante des télécommunications a déclaré à plusieurs reprises qu'elle avait respecté toutes les lois et réglementations », a-t-elle affirmé.
Elle a également insisté sur le fait que la Chine s'opposerait fermement aux sanctions unilatérales des États-Unis contre l'Iran.
« Pékin est contre toute sanction qui est en dehors du cadre du Conseil de sécurité, et d'autres États, y compris les alliés des États-Unis, s'opposent eux-aussi aux sanctions unilatérales de Washington contre Téhéran », a-rappelé la porte-parole de la diplomatie chinoise. Et d’ajouter : « Le Canada est opposé à l’extradition de la présidente de Huawei ».
La démarche américaine, a-t-elle indiqué, est de couleur politique. Washington cherche à faire une démonstration de sa technologie à d'autres pays. L'objectif des États-Unis est de devancer la Chine sur le plan de la technologie.
« Il revient aux pays, épris de justice de s’opposer à ces actions américaines », a-t-elle argué.