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Yémen : compte à rebours pour le chef de la coalition

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo de l’agence Reuters montre les forces du gouvernement démissionnaire yéménite soutenues par la coalition saoudienne sur une colline sur un champs de bataille avec les Houthis dans la région de Nehm près de Sanaa, au Yémen, le 27 janvier 2018.

Ce mardi 15 janvier est la date limite de la Cour suprême pakistanaise pour trancher sur le sort du général Raheel Sharif, ancien chef de l’armée et commandant de la coalition saoudienne impliquée dans la guerre contre le Yémen.

Selon l’agence de presse iranienne Fars News, si le cabinet pakistanais n’émettait pas aujourd’hui un nouveau certificat pour le général Raheel Sharif, sa mission à la tête de la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite deviendrait illégitime.

La Cour suprême pakistanaise avait établi un délai d’un mois pour que le gouvernement prenne les mesures nécessaires afin de légitimer la mission extra-frontalière du général Sharif, ce qui aurait dû être arrangé en adoptant de nouveaux projets de loi.  

L’ancien chef de l’armée, le général Raheel Sharif perdra son poste à l’étranger si le cabinet fédéral ne lui accorde pas l’autorisation de faire de telles missions dans un délai d’un mois, a annoncé la Cour suprême pakistanaise.

À la mi-décembre 2018, la Cour suprême avait statué que les missions à l’étranger du général Raheel Sharif cesseraient avec effet immédiat si le gouvernement fédéral ne lui octroyait pas de certificat de non-objection (CNO) dans un délai d’un mois.

La Cour suprême pakistanaise avait auparavant annoncé que le certificat émis pour l’ancien chef de l’armée pakistanaise et actuel commandant de la coalition militaire saoudienne était illégitime et qu’il devrait être annulé.

La Cour suprême pakistanaise avait jugé illégitime le certificat du général Sharif, « parce qu’il avait été émis unilatéralement par l’armée pakistanaise, alors que la loi exige que le gouvernement émette un certificat de mission militaire à l’étranger ».

Le général Raheel Sharif a accepté sa mission à la tête de la coalition guerrière saoudienne, bien que l’Assemblée nationale (chambre basse du Parlement) et le Sénat (chambre haute du Parlement pakistanais) s’y fussent opposés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV