Le département d’État américain a critiqué les actions du président du Venezuela et annoncé que le temps d’y former un nouveau gouvernement était venu.
Dans un communiqué, le département d’État américain a annoncé le soutien de Washington au président du Parlement vénézuélien, où l’opposition est majoritaire.
Le Venezuela affronte une situation intérieure chaotique. Élu la semaine dernière à la présidence de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, député du parti radical Volonté populaire, a ajouté qu’il occuperait la présidence uniquement avec le soutien de l’armée. « Cela doit être au peuple vénézuélien, aux forces armées et à la communauté internationale de nous confier un mandat clair pour assurer » la présidence, a-t-il dit lors d’un discours devant des militants réunis à l’extérieur du bureau du Programme des Nations unies pour le développement à Caracas.
Le département d’État américain a également qualifié d’illégales les menaces du président vénézuélien, Nicolas Maduro, successeur d’Hugo Chavez, qui a été réélu en mai dernier à l’issue d’une élection présidentielle que les grands partis de l’opposition avaient boycottée, dénonçant par avance des fraudes.
Pour Mike Pompeo, le gouvernement de Maduro est « illégal ». En visite à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, il a déclaré que les États-Unis et ses alliés en Amérique latine travailleraient à la restauration de la démocratie au Venezuela.
Les pays du Groupe de Lima, à l’exception du Mexique, ont accentué la pression sur Nicolas Maduro, indiquant à l’issue d’une réunion vendredi qu’ils ne reconnaîtraient pas le deuxième mandat du président vénézuélien qui a débuté le 10 janvier.