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Golan : Damas met en garde les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des officiers de l’armée syrienne surveillent le passage frontalier de Quneitra vers les hauteurs du Golan, le 15 octobre 2018. ©AFP

La Jordanie a reconnu la souveraineté du gouvernement syrien sur le Golan.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, ce mardi 8 janvier à Amman, le ministre jordanien des Affaires étrangères a déclaré que le Golan appartenait à la Syrie et qu’Israël devrait s’en retirer.

Ayman Safadi a déclaré avoir discuté avec son homologue américain de l’avenir de la région frontalière d’al-Tanf en Syrie.

« Le règlement de la crise en Syrie compte parmi les objectifs stratégiques de la Jordanie », a réaffirmé le chef de la diplomatie jordanienne.

Il a souligné que le rétablissement de la sécurité au camp de réfugiés d’al-Rukban et le retour des habitants de ce camp à leurs domiciles étaient deux conditions nécessaires pour la stabilisation des frontières syro-jordaniennes.

« Le Golan appartient à la Syrie. Il s’agit d’une région occupée et nous demandons à Israël de s’en retirer », a-t-il réaffirmé.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo (G) et le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, le 8 janvier 2019 à Amman. ©AFP

Le chef du bureau du Golan à la primature syrienne a appelé la communauté mondiale à passer à l’acte pour contrer un plan du régime israélien destiné à faire reconnaître l’occupation du Golan.

Madhat Saleh a déclaré que le régime israélien exploitait toutes les conditions et situations dans le cadre de ses plans d’occupation et expansionnistes.

« Le régime israélien entend séparer le Golan occupé du territoire syrien, mais tous ses plans sont jusqu’ici tournés au fiasco sur l’échiquier international. En plus, le fait que les habitants du Golan aient rejeté une loi appelée “les élections locales” a porté un coup sérieux au plan expansionniste des Israéliens. Après l’échec de ce projet, Israël a décidé de lancer un plan de production d’électricité dans les terres agricoles pour ainsi nuire à l’agriculture de cette région, mais les habitants du Golan ont neutralisé ce plan. Maintenant, le régime israélien coopère avec l’administration américaine pour faire reconnaître sa souveraineté sur cette région », a expliqué Madhat Saleh.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment demandé aux États-Unis de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan.

Le responsable syrien a averti que la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté d’Israël sur le Golan entraînerait la reconnaissance de cette occupation par tous les autres pays.    

« Il faut contrer ce plan aux niveaux national, régional et international pour ainsi transmettre un message clair aux États-Unis et à Israël. Il faut contrer ce plan pour faire reculer Israël, même si cela aboutit à un acte de résistance, car cette terre nous appartient et nous avons le droit de résister », a déclaré le chef du bureau du Golan à la primature syrienne.

Le responsable syrien a ensuite réclamé la coopération de la Russie pour déjouer le plan d’Israël concernant le Golan.

Madhat Saleh avait auparavant déclaré que la Russie essayait de faire de sorte que la Syrie puisse récupérer la souveraineté du Golan.

Israël s’est emparé en juillet 1967 quelque 1 200 kilomètres du sol du Golan et l’a annexé en 1981, l’annexion qui n’a jamais été reconnue par la communauté mondiale. Le Golan constitue une région occupée conformément aux lois internationales. La résolution 242 du Conseil de sécurité stipule que le régime israélien devra se retirer du Golan.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV