Il n’y a pas de calendrier déterminé pour le retrait des troupes US de Syrie, dévoile un responsable américain sous couvert d’anonymat.
Un haut responsable au département d’État américain, en souhaitant rester dans l’anonymat, a annoncé que son pays n’avait pas un calendrier défini pour le retrait des troupes US de Syrie, mais qu’il n’avait pas non plus un plan pour y rester pour une durée indéterminée. Une nouvelle affirmation qui contredit toutes les déclarations du président américain au sujet du retrait US de Syrie.
Le président américain Donald Trump a annoncé, le 19 décembre, sa décision de retirer les troupes US de la Syrie. Une décision qui a surpris aussi bien les autorités américaines que leurs alliés poussant même le secrétaire américain à la Défense James Mattis à démissionner. Et voilà qu’une source anonyme américaine dément tout calendrier de retrait US de Syrie.
Il semble que les autorités de la Maison-Blanche préfèrent garder tout dans le mystère. Diverses informations ont été diffusées, depuis l’annonce par Trump de ce prétendu retrait US de Syrie, parlant, une fois, d’un retrait US, dans quelques mois, et une autre fois, du remplacement des troupes américaines par d’autres militaires arabes. Et pourtant, des démentis ont été aussi entendus de la part des autorités américaines. Parmi d’autres, un responsable américain a récemment démenti les rumeurs selon lesquelles les États-Unis voulaient faciliter l’entrée des forces militaires arabes en Syrie.
Entre temps, le site internet du Renseignement français Opex360 a écrit qu’il a été avancé, selon le New York Times, que « le désengagement militaire américain de Syrie allait se faire sous trente jours. Le 31 décembre, il a été rapporté que Trump aurait donné son accord pour porter ce délai à quatre mois. Il s’est dit prêt à ralentir le mouvement. Auparavant, après avoir eu une discussion avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, il avait évoqué un retrait lent et extrêmement coordonné des troupes américaines de la région. »
Le 3 janvier, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a prétendu que Trump avait expliqué très clairement que nous devions poursuivre la campagne anti-Daech et que nous devions continuer à veiller à faire le nécessaire pour créer la stabilité dans tout le Moyen-Orient.