La Résistance irakienne a toujours supervisé et tracé les pas des présidents américains venus sur invitation ou par surprise en Irak. Le député Jalil al-Nouri, homme politique proche du Courant Sadr a révélé, samedi 29 décembre, que ce Courant était au courant de la récente visite non annoncée officiellement du président américain Donald Trump en Irak.
« Une fois informées, nos forces ont indiqué deux lieux où le président américain pouvait probablement se rendre : le camp d’al-Taji à Bagdad et la base Ayn al-Asad à Ramadi. Et nos éléments avaient de la disponibilité pour réagir », a ajouté al-Nouri.
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À la question de savoir pourquoi rien n’a été entrepris à ce sujet, l’Irakien a précisé : "Cela concerne le commandement de la Résistance et ce sujet ne se prête pas à la discussion!"
Jamal al-Nouri a en outre menacé Turmp, en affirmant que si ce dernier ne s’en va pas avec ses troupes de l’Irak, il se verra ouvrir alors, « les portes de l’enfer » dans ce pays.
Le président US reconnaît avoir été inquiet de la sécurité de sa visite en Irakhttps://t.co/ibXXViCkNb pic.twitter.com/HK4lO5qfgl
— Press TV Français (@PresstvFr) December 27, 2018
Parallèlement à cette information, la chaîne de télévision irakienne al-Etejah, appartenant à Kataib Hezbollah (Hezbollah irakien), a diffusé des images de la visite, en 2008, de Barak Obama en Irak, images qui témoignent que ce dernier était surveillé par les forces de la Résistance irakienne.
Le narrateur annonce dans la vidéo diffusée par la chaîne al-Etejah que les images de l’avion américain et d’Obama avant sa sortie de la zone verte alors qu’il se rendait à la maison de Jalal Talabani (le président irakien de l’époque) ont été transmises aux responsables de la Résistance avant d’être données aux Américains.
Le narrateur précise que le président américain n’a pas été visé par la Résistance parce qu’on voulait éviter des massacres d’Irakiens qu’aurait suivi l’élimination physique d’Obama.
Aucune source américaine n’a encore réagi à ces deux informations.
La récente visite en Irak du président américain n’est pas allée non sans provoquer les protestations des hommes politiques irakiens, protestations qui fusent depuis que Trump a annoncé très clairement qu’il n’envisageait pas de retirer ses troupes d’Irak d’où il envisageait en plus d’intervenir en Syrie au besoin !