TV

La Syrie a atteint, par missile, une importante cible en Palestine occupée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Missile SA-5. ©Army Recognition

Trois jours après l'attaque aux missiles qu'a lancée Israël depuis le ciel libanais contre l'ouest de Damas, on sait désormais que Tel-Aviv a pris en otage des avions de ligne pour paralyser la DCA syrienne et surtout empêcher Damas de se servir des S-300. Il était impossible à la Syrie d’abattre les bombardiers israéliens sans mettre la vie des passagers des vols civils en danger, comme cela avait été le cas, le 17 septembre 2018, avec un avion d’observation militaire russe. Ceci étant, la frappe israélienne du 25 décembre n'est pas allée sans surprendre le régime israélien lui-même dans la mesure où elle a impliqué le tir d'un engin que les sources militaires israéliennes qualifient de « nouveau ». À en croire DEBKAfile, cet engin a provoqué la coupure de courant dans les colonies du Nord, mais son apparition a été censurée. 

Le système antimissile israélien a en effet manqué le missile syrien lancé mardi en réponse aux attaques des chasseurs israéliens contre les territoires palestiniens, rapporte DEBKAfile dans son numéro du jeudi 27 décembre.

Lire aussi : Les S-300 en route bientôt pour le Liban ?

Le courant a été coupé dans plusieurs villes par crainte d'une explosion d'ampleur, mais surtout de peur que l'information ne se répande. Les habitants de Hadera, Césarée, Akiva, Zichon Yacov et Binyamina ont pourtant ressenti l'impact et déclaré que leurs maisons tremblaient sous l'explosion et que, pendant de nombreuses heures, l'air sentait la poudre à canon, a poursuivi DEBKAfile qui ajoute : « Voici un léger avant-goût de ce qui se passerait si l'armée syrienne riposte à d'autres frappes aériennes israéliennes sur la Syrie ».

Pour DEBKA qui reprend souvent l'évaluation des sources sécuritaires et du renseignement israélien, la défaite n'en est que plus retentissante : « En six mois, voici la seconde défaite du système antimissile israélien », note le site qui rappelle que deux missiles SS-21 s'étaient précédemment abîmés dans le lac de Tibériade.

Mais DEBKA tait les étapes particulièrement réfléchies de ce plan israélien qui tombe la nuit de 25 décembre à l'eau : la date a été bien choisie à savoir le soir de Noël dans l'espoir que la DCA syrienne soit réduite. Israël avait tout fait pour mener étape par étape son opération dans l'objectif de palper le pouls à un système de défense antiaérien syrien désormais connecté à C-3.

À vrai dire, le but de cette attaque n’était pas d’infliger des dommages à l’armée syrienne, ni de neutraliser les systèmes de défense anti-aérienne syriens, mais strictement pour vérifier l’efficacité des nouveaux systèmes de brouillage russes R-330ZH Zhitel et Krasukha-4 sur les équipements de navigation et de guidage des missiles israéliens. Il semble que les systèmes de brouillage livrés par la Russie aient accompli leur mission et qu’Israël doive trouver ailleurs une vulnérabilité dans la gestion de l’espace aérien syrien. Pire, un missile « inconnu » a été tiré depuis le Sud syrien contre le nord des territoires occupés palestiniens qui a paralysé le défaillant Dôme de fer. C'est trop pour une seule mission : le système de brouillage made in Russia marche tout comme des missiles made in Résistance. 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV