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Aucun commandant du Hezbollah n’a été visé par les frappes israéliennes

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Des forces du Hezbollah lors d'une parade militaire. (Photo d'archives). ©Middle East Monitor

Après les attaques aux missiles israéliens, mardi soir, contre le Rif de Damas, missiles dont la plupart ont été interceptés par la DCA syrienne, les mensonges de Tel-Aviv commencent à être révélés. La Résistance dément l’intox israélienne selon laquelle des commandants du Hezbollah auraient été ciblés dans des attaques lancée par Tel-Aviv, hanté par les S-300 syriens, sur la périphérie de Damas.

Citant des sources concordantes, la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a dénoncé de fausses informations diffusées par des médias américano-israéliens selon lesquelles des commandants du Hezbollah en Syrie auraient été visés.

Al-Mayadeen dénonce en effet « le faux rapport » de la revue américaine Newsweek selon lequel « des commandants du Hezbollah qui auraient eu l’intention de voyager en Iran par le biais de Damas ont été visés par les frappes israéliennes ».

D’après la chaîne Al-Alam qui rapporte aussi la nouvelle, suite aux frappes israéliennes contre des cibles en Syrie, la revue américaine Newsweek ainsi que certains médias israéliens dont le site DEBKAfile, proche des milieux de renseignement militaire de Tel-Aviv, ont prétendu que ces frappes avaient pris pour cible des commandants du Hezbollah.

Le mardi 25 décembre au soir, des sources locales ont annoncé que les défenses anti-aériennes de l’armée syrienne s’étaient activées pour écarter des agissements de l’ennemi dans le ciel de Damas. Ces sources précisaient que des explosions avaient été entendues dans le Rif de Damas.

 

Par la suite, l’agence officielle syrienne SANA a annoncé que l’ennemi israélien avait effectué des frappes contre des cibles en Syrie, en utilisant l’espace aérien du Liban. Quelques minutes plus tard, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH, vitrine médiatique des terroristes soutenus par l’Occident et dont le siège se trouve à Londres) a prétendu que « des cibles appartenant à la Résistance dans le Rif de Damas et notamment dans la localité d’al-Kaswa avaient été visés par des frappes menées par les avions de chasse israéliens ».

 

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En tout état de cause, les frappes de mardi soir constituent la plus grande agression de l’aviation israélienne contre la Syrie, depuis que la Russie a fait part du déploiement des batteries de missile S-300 dans ce pays.

Après la livraison des S-300 russes en Syrie, Israël avait arrêté, il y a quelques mois, ses attaques contre l’aéroport de Damas. Le ministre russe de la Défense a annoncé le 10 octobre que des convois d’équipements des batteries de missile S-300 avaient été livrés à Damas.

Frappes israéliennes contre Damas : une phobie de S-300 ?

Les frappes de mardi soir de l’aviation israélienne contre la banlieue de Damas révèlent plutôt la peur et l’inquiétude qui envahissent le camp israélien à cause des S-300 syriens.

« Par ses frappes, Israël cherche ainsi à mesurer et à réduire à la fois les capacités de défense anti-aérienne de la Syrie », ajoute le chef du bureau de la chaîne Al-Alam en Syrie, Hossein Morteza. « C’était en utilisant quelques missiles S-200 que l’armée syrienne a écarté les frappes aux missiles israéliennes contre le Rif occidental de Damas », rappelle-t-il.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV