Le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia, a mis en cause le plan de « paix » américain pour régler le conflit israélo-palestinien.
Moscou se dit sceptique face à la faisabilité d'un plan américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien, selon l’ambassadeur russe aux Nations unies, Vasily Nebenzia.
En réponse aux commentaires de Nicky Haley, l'ambassadrice démissionnaire américaine à l'ONU, qui a déclaré que les États-Unis avaient élaboré un plan pour résoudre le conflit israélo-palestinien, le diplomate russe a déclaré : « nous avons entendu parler de ce plan pour la deuxième fois, mais nous n'avons encore rien vu. »
Il a ajouté: « (Les Américains) parlent régulièrement de ce plan de paix, pour lequel ils accumulent de belles promesses, mais nous n’avons rien vu jusqu’à présent. Quand nous en connaîtrons les détails ? Nous n'en savons rien. »
Dans l’optique de Moscou, a-t-il poursuivi, « aucun plan de paix et de la stabilité ne sera réalisable dans la région du Moyen-Orient tant que la question palestinienne, ne sera pas résolue et tant que les principes acceptés par la communauté internationale pour résoudre ce plus vieux conflit du Moyen-Orient ne sera pris en compte ».
Washington n’a toujours pas abandonné son odieux plan de paix au Moyen-Orient malgré les oppositions exprimées partout à travers le monde. L’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, la démissionnaire Nikki Haley, dont le mandat expire dans dix jours, vient de remettre le sujet sur le tapis tout en prétendant que son pays était bel et bien décidé à l’appliquer.
Pour tenter de mieux le vendre à la communauté internationale, elle a soutenu que le plan de paix israélo-palestinien le fameux « Deal du siècle » préparé par Trump et son gendre à la Maison-Blanche proposait de «nouvelles idées» et qu’il sera avant tout profitable aux Palestiniens.
Le plan américain comprend l'annexion complète de Qods, comme capitale du régime sioniste, l'élimination en bonne et due forme du droit de retour des réfugiés palestiniens et l'annexion des colonies de peuplement sioniste en Cisjordanie.
Le Deal du siècle prévoit la création d’un État palestinien avec des frontières provisoires sur la moitié de la Cisjordanie et de la bande de Gaza et une partie du nord de la péninsule du Sinaï, sans la ville de Qods.
