Les terroristes se revendiquant d’Ansar al-Furqan, groupuscule terroriste de tendance takfiriste, ont tenté ce jeudi un premier attentat à la voiture piégée sur le sol iranien.
Ils ont choisi Chabahar, port stratégique qui se trouve au cœur de l’un des plus grands projets de transit maritime, dans lequel est impliqué le géant économique indien.
L’attentat a tourné au fiasco, mais le message est clair : les commanditaires visent à faire échec à tout projet stratégique qui relierait d’une façon ou d’une autre l’Iran à l’est. Pour le reste et alors que la marine iranienne étend son champ d’action à travers les eaux internationales, par destroyers et navires de fabrication locale interposés, l’attentat raté de Chabahar se veut l’expression d’une rage, celle des parties qui agissent désespérément pour contrer l’un des pays les plus farouchement opposés à l’impérialisme américain, à savoir l’Iran.
Alors que le Pakistan vient d’arrêter quatre terroristes de Jaïch al-Adl sur son territoire, groupuscule qui est à l’origine de l’enlèvement des gardes-frontières iraniens à Mirjaveh, l’Inde, elle, vient de condamner fermement l’attentat de Chabahar. Signe que ce genre d’agissements n’est pas à même de défaire les grandes alliances qui se forment au Moyen-Orient aux dépens des va-t-en-guerre de Washington et de leurs sbires locaux.
André Chamy, juriste international, et Said Zulficar, analyste politique, s’expriment sur le sujet.
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