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La Russie et l’Arabie divisées sur la manière de partager les réductions de pétrole

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Russie et l’Arabie sont divisées sur la manière de partager les réductions de pétrole. (Illustration)

Bien que le président russe, Vladimir Poutine, ait parlé de la poursuite de la coopération entre Moscou et l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), l’Arabie saoudite et la Russie ne sont pas encore tombées d’accord sur les détails du nouvel accord visant à réduire la production de pétrole.

Les responsables de l’énergie des deux pays se sont rencontrés plus tôt cette semaine à Moscou, mais il n’y a pas eu de convergence sur la manière de partager les réductions. L’OPEP va tenir une réunion cette semaine à Vienne pour définir ses objectifs de production de pétrole pour l’année 2019.

Le président russe, Vladimir Poutine et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) ont déjà annoncé lors du G20 qu’ils renouvelleraient l’accord de limitation de la production en 2019.

Lundi, les prix du pétrole ont grimpé après que Poutine et Mohammed ben Salamane ont décidé de poursuivre leurs coopérations pour gérer le marché du pétrole.

« Nous avons convenu de surveiller la situation du marché et de réagir immédiatement », a réaffirmé Poutine en marge du sommet du G20 à Buenos Aires.

Lors des pourparlers à huis clos, les délégués de l’OPEP ont déclaré que la Russie et l’Arabie saoudite avaient des avis divisés sur la manière de partager les réductions. Un problème est la base de référence pour la réduction. Certains pays veulent avoir les niveaux de production d’octobre alors que d’autres préfèrent s’en tenir à l’accord initial, qui utilisait les niveaux de 2016 comme base. « La proposition de la Russie selon laquelle ce pays prévoit de réduire sa production de 150.000 barils par jour, signifie que l’Arabie saoudite doit réduire considérablement sa production », estiment des responsables saoudiens.

Si les pourparlers entre les ministres de l’Énergie des deux pays ne portent pas ses fruits, l’accord final pourrait être directement abrogé par le président russe et le prince héritier d’Arabie saoudite. En tout cas, l’accord final doit être approuvé par Poutine.

Le ministre émirati de l’Énergie, Suhail al-Mazrouei, qui est aussi le président en exercice de l’OPEP, s’est dit optimiste, ce vendredi 2 novembre, pour que l’OPEP + (les états membres et non membres de l'OPEP,ndlr) donne son aval à une réduction de la production pour l’année prochaine.

« Les équipes techniques travaillent sur la base de la réduction de la production », a-t-il expliqué.

Selon l’évaluation du Comité technique de l’OPEP +, les pays de l’OPEP ont appliqué à 108 % leurs engagements de réduction en octobre.

La Commission économique de l’OPEP a déclaré la semaine dernière que cette instance devrait réduire sa production afin d’éviter un excédent d’offres du marché.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV