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Séminaire de Bruxelles sur les coopérations nucléaires Iran-Europe

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Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqtchi, à Bruxelles le lundi 26 novembre 2018. ©Fars News

« Le Plan global d’action conjoint [PGAC, accord sur le nucléaire iranien] est un acquis important ; l’Iran a entièrement respecté ses engagements dans le cadre de cet accord. » C’est ce qu’a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques.

Lors d’un séminaire sur la coopération nucléaire irano-européenne organisé à Bruxelles, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques, Abbas Araqtchi, a rappelé que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en tant qu'instance internationale observant les activités nucléaires iraniennes, avait à 13 reprises confirmé la fidélité de l’Iran envers ses engagements. « Pourtant, l’Iran n’a jusqu'ici pas encore touché les bénéfices économiques du PGAC », a ajouté le diplomate iranien.

D’après le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, les États-Unis, en faisant revenir les sanctions anti-iraniennes, ont largement réduit les bénéfices de cet accord pour l’Iran.

« Le PGAC est un accord international qu’ont bafoué les États-Unis, ceux-là mêmes qui punissent les pays qui le respectent », a souligné Abbas Araqtchi, et d’ajouter que « préserver l’accord nucléaire est une responsabilité internationale ».

Le vice-ministre des Affaires étrangères a cependant affirmé que l’accord nucléaire n’aurait aucune chance de rester en vigueur, si l’Iran ne parvient pas à en tirer des bénéfices.

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Les sanctions américaines et l’absence des canaux financiers empêchent la mise en application de l’annexe 3 du PGAC qui prévoit de vastes coopérations nucléaires civiles, ayant un aspect purement commercial. De ce fait, Araqtchi a rappelé l’exigence, pour l’Union européenne, de créer un mécanisme financier particulier, ce qui serait indispensable, selon le diplomate, à la poursuite des coopérations irano-européennes et à l'application de l’annexe 3 du PGAC.

Quant aux efforts déployés par l’Union européenne pour préserver l’accord nucléaire M. Araqtchi a précisé :

« Tout ceci montre la bonne volonté de l’Europe. Cependant, les mesures fonctionnelles, les mécanismes censés permettre à l’Iran de tirer profit de l’accord nucléaire ou encore les mécanismes susceptibles de préserver l’accord malgré les sanctions américaines, n’ont pas encore été réalisés. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV