Les Casques blancs ont passé à l'acte : selon SANA, des dizaines de civils ont été intoxiqués dans une attaque au chlore perpétrée par les terroristes. L'agence de presse qui reprend une source militaire au sein du commandement de la police affirme que les terroristes auraient attaqué avec des obus au chlore un marché situé au quartier d’al-Khalidiah à Alep, blessant au moins 44 civils. Le journal en ligne Al-Masdar News fait état d'un bilan de 100 blessés.
La chaîne de télévision syrienne Al-Ikhbaria qui a repris cette information affirme que les blessés ont été évacués à l’hôpital Al-Razi d'Alep.
Bénéficiant de la trêve décrétée à Idlib, les terroristes s'attaquent régulièrement aux positions de l'armée syrienne qui se trouvent dans la banlieue d'Alep, pilonnent les quartiers périphériques et le centre de la ville avec des mortiers et des roquettes artisanales. Ces attaques font des victimes parmi les militaires ainsi que des civils. Toujours selon la chaîne, des terroristes ont également attaqué le quartier d'al-Zahra et la rue de Nil.
Cité par Al-Ikhbaria, le gouverneur d'Alep Hussein Diab a commenté les informations sur cette attaque, indiquant qu'elle prouvait que les extrémistes avaient à leur disposition des substances chimiques. En représailles à cette attaque, l'armée syrienne a riposté, frappant des positions des terroristes et causant d'importantes pertes dans leurs rangs.
En 2013, les terroristes d'Al-Nosra ont lancé plusieurs attaques aux substances chimiques contre les localités de Khan Cheikhoun et Douma, attaques qui ont servi d'alibi aux États-Unis pour qu'ils imposent le démantèlement des arsenaux chimiques à l'État Syrien. Dans la foulée, une deuxième attaque chimique a visé en 2016 Khan Cheikhoun et les États-Unis s'en sont servis pour en accuser l'État syrien et attaquer l'aéroport militaire de Shayrat.
Mais ce ne fut pas le dernier épisode de ce scénario chimique ; en avril 2018, les pseudo agents américano-israéliens connus sous le nom de Casques blancs ont perpétrée une attaque chimique dans la Ghouta orientale qui se trouvait sur le point d'être libérée. Ce scénario a permis aux États-Unis, à la France et à la Grande-Bretagne de frapper en avril plusieurs sites appartenant à l'armée syrienne.