Selon l’envoyé spécial des États-Unis en Syrie, des affrontements ont eu lieu entre les forces russes et américaines sur le territoire syrien.
« Il y a eu de nombreux affrontements entre les forces américaines et russes en Syrie, pas seulement l’incident de février à Deir ez-Zor », disent des sources journalistiques sur les réseaux sociaux, en citant James E. Jeffrey, envoyé spécial des États-Unis en Syrie.
Scoop: There have been many clashes between US and Russian forces in Syria, not just the February incident in Deir el-Zour, says James Jeffrey, US special envoy for Syria. https://t.co/raaHXUeuXN
— Lucian Kim (@Lucian_Kim) November 23, 2018
La nouvelle a également été confirmée par l'agence de presse russe Sputnik.
Jeffrey a en outre prétendu que les États-Unis n’essayaient pas de changer le système syrien, mais qu'ils attachaient avant tout de l’importance à « changer le comportement du régime syrien envers ses citoyens ».
Dans une interview avec Ria Novosti, il a déclaré : « Ce sont les Syriens qui détermineront qui les dirigera et quel gouvernement ils auront. Nous n’essayons pas de changer le régime, mais nous essayons de changer l’attitude de ce régime d’abord envers ses citoyens, puis envers ses voisins, et enfin envers la communauté internationale. »
James Jeffrey a par ailleurs affirmé : « Nous ne réduirions pas les sanctions à l’encontre de l’Iran en réaction à un retrait de l’Iran de la Syrie. »
Jeffrey a également révélé que des affrontements avaient eu lieu entre les forces russes et américaines en Syrie.
« Depuis que le président Donald Trump a pris ses fonctions en janvier dernier, l’objectif des États-Unis en Syrie est passé de l’éviction d’Assad à la lutte contre le rôle de l’Iran », a expliqué Jeffrey.
Les États-Unis ont déployé environ 2 000 soldats dans le nord-est de la Syrie pour soutenir les forces dirigées par les Kurdes qui contrôlent la région. La Turquie a des troupes dans le nord-ouest de la Syrie.
Il a prétendu que le retrait des troupes iraniennes de Syrie était une demande incontestable et que changer le comportement du régime était une condition sine qua non pour que la Syrie reçoive une assistance internationale.
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