Des centaines de nouveaux militaires américains ont été déployés dans les régions du nord-est de la Syrie, à la frontière avec l’Irak et la Turquie, en coordination avec le PKK.
Saleh Haji Abdollah, membre du conseil municipal de la ville de Raqqa, a annoncé que les dix derniers jours, plus de 500 nouveaux effectifs de l’armée américaine ont été déployés dans les zones contrôlées par les milices kurdes, dans le nord de la Syrie.
Ces nouveaux effectifs viennent d’Irak et d’al-Tanf, dans le sud de la Syrie. Ils stationnent désormais à Kobané et dans le village d’al-Yaarubiyah dans le gouvernorat d’Alep.
En outre, plus de 3 000 miliciens kurdes auraient été transférés de Deir ez-Zor et Raqqa au nord de la Syrie, pour anticiper d’éventuelles opérations contre les troupes kurdes, à l’est de l’Euphrate.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait auparavant annoncé le lancement d’opérations militaires contre l’organisation terroriste YPG/PKK à l’est de l’Euphrate.
En 2016, en dépit de l’opposition de la Turquie, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont reçu une aide substantielle des États-Unis, en armements mais aussi en soutien aérien, à leurs opérations sur le terrain. Washington a prétendu que ses armements pouvaient être récupérés à n’importe quel moment.