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Ansarallah appelle à la levée des restrictions économiques contre le Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’émissaire de l’ONU Martin Griffiths est arrivé le mercredi 21 novembre 2018 à Sanaa, au Yémen. ©AFP

Le dirigeant du mouvement yéménite Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi, a appelé l’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen à mettre fin aux restrictions imposées à son pays par la coalition saoudienne.

Lors d’une rencontre avec Martin Griffiths, al-Houthi a fait allusion aux souffrances de la nation yéménite. « L’offensive militaire et le blocus économique ont paralysé la vie de la population, ils n’ont fait qu’aggraver la crise humanitaire et économique dans le pays », a-t-il estimé.

Martin Griffiths. ©Reuters

Malgré les désengagements et l’hostilité de la coalition saoudienne, al-Houthi a espéré que les dirigeants de la coalition viendront à la table des négociations, exhortant les Nations unies à faire preuve d’impartialité et à œuvrer pour le règlement politique global de la crise au Yémen.  

Alors que Washington a annoncé mercredi la tenue de pourparlers de paix pour le Yémen début décembre en Suède, l’émissaire de l’ONU pour le Yémen s’est rendu à Sanaa, sur fond de combats pour le contrôle de la ville stratégique de Hudaydah.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a rédigé un projet de résolution pour instaurer un cessez-le-feu immédiat dans la ville et lever tous les obstacles à l’envoi de l’aide humanitaire aux Yéménites.

Le Royaume-Uni a présenté le projet de résolution il y a quelques jours au Conseil de sécurité, demandant à toutes les parties belligérantes de lever tous les obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire pendant deux semaines.

En réaction à ce projet de résolution, Mohammad Ali al-Houthi, président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen, a affirmé que les efforts du Royaume-Uni servaient les intérêts de la coalition dirigée par Riyad, ce qui était décevant.

Martin Griffiths, émissaire des Nations unies au Yémen, a déclaré vendredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU qu’il tentait d’organiser des pourparlers sur les groupes yéménites en Suède d’ici la fin de l’année.

M. Griffiths du Conseil de sécurité des Nations unies a déclaré qu’il avait trouvé des alliés issus de toutes les parties au Yémen pour s’engager dans de nouveaux pourparlers de paix, que beaucoup ont appelés de leurs vœux depuis la défaite saoudienne.

Les efforts du représentant de l’ONU pour tenir la nouvelle série de pourparlers de paix yéménites se poursuivent, tandis que le Yémen a récemment proposé l’arrêt de toutes ses attaques, y compris des missiles et des frappes de drones.

Le médiateur de l’ONU pour le Yémen a annoncé vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies son intention d’organiser des pourparlers de paix « rapidement » en Suède afin de mettre un terme à quatre ans de guerre dans ce pays de la péninsule arabique.

« Avec cela en tête, j’ai l’intention de réunir à nouveau les parties rapidement en Suède », a-t-il dit. « Je pense que nous sommes proches de surmonter les obstacles afin que cela puisse se faire. »

Le voyage de M. Griffiths à Sanaa consiste donc à finaliser les préparatifs des pourparlers. Il avait proposé de voyager avec la délégation d’Ansarallah (Houthis) en Suède « si cela (était) nécessaire ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV