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Une attaque chimique se préparerait à Idlib, « Casques blancs » et « qaïdistes » impliqués

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sputnik a fait état de l’arrestation d’environ 45 terroristes d’origine française affiliés à al-Qaïda à Idlib. (Photo d’archives)

À mesure que le temps passe, les tensions s’intensifient à Idlib.  

L’armée syrienne se prépare en effet à une opération de grande envergure dans le sud-est de la province d’Idlib, selon un nouveau rapport militaire en provenance du nord-ouest de la Syrie. La zone prétendument démilitarisée d’Idlib abrite également les entrepôts d’armes chimiques dont disposent les groupes terroristes, notamment le Front al-Nosra, qui cherchent à lancer une attaque chimique là où l’armée syrienne riposte à leurs agressions. En ayant pour conséquence l’intervention étrangère, une attaque chimique attribuée au gouvernement syrien servirait d’alibi au camp atlantiste pour lancer des frappes contre le territoire syrien. 

Les rapports qui proviennent d’Idlib montrent qu’à proximité de cette zone démilitarisée dont les contours ont été dessinés dans le cadre de l’accord de Sotchi, les terroristes du Front al-Nosra distribuent des armes chimiques aux autres milices actives. Citées par SANA, les sources syriennes avaient fait état le 9 novembre du transfert de quatre bouteilles contenant du gaz chlore par les éléments du Front al-Nosra et les terroristes du Parti du Turkistan (liés à al-Qaïda) depuis Jisr al-Chogour jusqu’au Rif de la province de Hama, dans l’ouest de la Syrie.

Les terroristes du Front al-Nosra et ceux appelés « Casques blancs » veulent créer une ceinture à l’intérieur même de la zone démilitarisée qui abriterait un nombre d’entrepôts contenant des substances chimiques. Disposant des outils logistiques nécessaires à la mise en scène d’attaques chimiques sur différents fronts à Alep, Hama et Idlib, les « Casques blancs » et les éléments du Front al-Nosra ont l’œil sur les moindres activités de l’armée syrienne pour lancer leur attaque chimique au moment propice. Plutôt qu’assister les civils syriens comme ils le prétendent, les terroristes des Casques blancs, soutenus par les États-Unis et le Royaume-Uni et la France, jouent depuis 2013 un rôle clé dans le soutien apporté aux groupes terroristes en Syrie.

C’est sur fond de ces informations que Sputnik a fait état de l’arrestation d’environ 45 terroristes d’origine française affiliés à al-Qaïda à Idlib.

Des affrontements intenses entre les éléments du Front al-Nosra et d’un groupe affilié à al-Qaïda d’une part et des groupes terroristes rivaux de l’autre se sont produits dans la région de Harem dans la province d’Idlib. Ils se sont soldés par la mort de 12 terroristes du Front al-Nosra et de 5 mercenaires français, a rapporté Sputnik. Certaines sources affirment que ce surplus d’activité à Idlib pourrait être le prélude à une escalade imminente dans cette région. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV