L’armée syrienne se prépare à une opération de grande envergure dans la banlieue du sud-est de la province d'Idlib, selon un nouveau rapport militaire du nord-ouest de la Syrie.
Dans ce sens, à la demande du gouvernement syrien, une unité spéciale de sapeurs de la seconde artillerie nord-coréenne a inspecté le jeudi 15 novembre 2018 les abords de la ligne de démarcation entre le dernier poste d’observation militaire syrien et la zone démilitarisée à Idlib.
Accompagnés par des membres de la garde républicaine syrienne et des artilleurs confirmés, les Nord-coréens ont établi un plan de feu assez peu conventionnel et ont fait part de leurs observations aux militaires syriens.
Il semble que les groupes terroristes protégés par l’OTAN n’aient jamais abandonné leurs armes lourdes et aient profité de la trêve pour consolider et renforcer leurs fortifications avec l’aide des conseillers militaires de l’OTAN.
Selon le rapport, l’armée syrienne a fermé le pont de Morek après que les groupes terroristes de la région eurent commencé à frapper violemment les positions de l’armée syrienne.
La fermeture du pont de Morek est également l'une des premières mesures prises par l'armée syrienne pour se préparer à la prochaine opération de sécurité dans la banlieue du sud-est d'Idlib.
Il y a eu beaucoup de spéculations concernant cette opération depuis plusieurs semaines maintenant; cependant, il semble que les hauts commandements syrien et russe aient approuvé l'offensive.
Cette opération sera dirigée par les Forces du Tigre [une force d’élite de l’armée syrienne, ndlr], actuellement déployées à l'aéroport militaire d’Abu Dhuhour, au sud-est d'Idlib.
L’objectif principal de cette opération sera de libérer les villes qui restent toujours occupées par Hayat Tahrir Al-Cham.