Les 500 missiles tirés en moins de six heures auront suffi pour mettre K.O. Israël.
À vrai dire, ce qui se passe actuellement en Israël où les milieux politico-militaires s'entre-déchirent en s'accusant mutuellement d'incompétence, de trahison et de pusillanimité, renvoie moins à la trêve quémandée par Netanyahu à la Résistance qu'aux failles organiques de l'armée sioniste que cette même trêve a portée au grand jour : le Tsahal est incapable de contrer une frappe conjuguée de la Résistance palestinienne et libanaise; frappe à laquelle aurait dû s'attendre l'armée israélienne si l'Égypte n'avait pas volé à son secours. Pire, la force de dissuasion israélienne n'est plus efficace.
Mais, le front palestino-libanais n'a pas été le seul, ces quatre derniers jours, à inquiéter Israël. Le 11 novembre, alors même que Netanyahu rentrait en catastrophe à Tel-Aviv écourtant ainsi sa visite à Paris, les médias ont fait état juste avant son départ de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine.
Dominée par la ferme réponse balistique de Gaza, l'actualité israélienne a fait l'impasse sur le contenu de la très brève conversation Netanyahu-Poutine : celle-ci aurait porté sur les S-300 syriens, mais n’a donné aucun résultat favorable à Israël, ainsi que le confirme DEBKAfile, la partie russe s'opposant toujours à la reprise des frappes aériennes israéliennes. Israël se trouve donc face à un choix : ne pas prendre le risque d'affronter la colère russe ou se lancer, tête devant dans l'aventure. Mais Israël pourra-t-il faire face à un front uni syro-palestino-libanais? Netanyahu et son chef d'état-major en doutent fort, surtout depuis que les Kornet russes sont tirés depuis Gaza en direction des colonies.
