La diplomatie iranienne a dénoncé l’agression israélienne contre la bande de Gaza qui illustre, bel et bien, le terrorisme d’État de cette entité factice.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a condamné les frappes israéliennes, menées dimanche soir, contre le sud de la bande de Gaza et qui ont causé la mort de sept combattants de la Résistance palestinienne, dont un commandant Nour Barakeh.
« Ce que fait le régime sioniste dans la région incarne, de la meilleure manière, le terrorisme et ce avec le feu vert et le soutien du gouvernement américain et sous le silence de certains pays de la région », a averti le porte-parole de la diplomatie iranienne avant de réclamer une intervention urgente des instances internationales pour stopper la machine de guerre et d'exactions du régime israélien.
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Dimanche soir, un commando de l’armée israélienne s’est infiltré à l’est de Khan Younès ayant pour mission la liquidation des commandants du Hamas.
Or, à sa grande surprise, un contre-commando de la Résistance palestinienne l’attendait. Une fois franchie la frontière, les forces d’élite israéliennes sont tombées dans une embuscade qui a, selon les sources israéliennes, coûté la vie à l’un d’entre eux. Le coup de maître de la Résistance palestinienne a totalement désarmé les forces d’élite d’Israël lesquelles ont appelé au secours les avions et les drones pour rentrer chez elles. Les drones israéliens s’en sont pris alors aux forces du Hamas, tuant sept combattants de la Résistance, dont l’un des commandants des Brigades Qassam. Terrorisé, Netanyahu, en visite à Paris, est rentré en Israël.
Le Premier ministre israélien s'était rendu, à Paris, en vue de discuter avec le président français Emmanuel Macron, des armements du Hezbollah et lui demander d’exercer des pressions sur le gouvernement libanais en ce qui concerne la construction — selon Tel-Aviv — d’usines de fabrication de missiles de haute précision au Liban par le Hezbollah.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné, samedi 10 novembre, dans un discours télévisé, à l’occasion de la Journée du Martyr, que le point fort du Liban était la capacité balistique de la Résistance ; c’est pourquoi l’ennemi n’ose pas agresser le Liban.
Hezbollah: «Nos missiles attendent Israël»
— Press TV Français (@PresstvFr) November 12, 2018
«Nous riposterons indubitablement à toute agression ou frappe aérienne contre le Liban. Il est hors de question que le Liban redevienne l’arène des agressions israéliennes comme dans le passé» https://t.co/QHDUQbcCxN pic.twitter.com/JS2sjBclGy
Nasrallah réagissait aux informations selon lesquelles Israël aurait averti le gouvernement libanais, par l’intermédiaire des Américains et des Européens, qu’il se préparait à attaquer le mouvement de la Résistance afin de l’empêcher d’acquérir des missiles de haute précision.
« Je dis aux Israéliens que nous riposterons indubitablement à toute agression ou frappe aérienne contre le Liban. Il est hors de question que le Liban redevienne l’arène des agressions israéliennes comme dans le passé », a souligné le secrétaire général du Hezbollah.
Selon la presse israélienne, Netanyahu avait l'intention de convaincre Emmanuel Macron sur les inquiétudes d’Israël au sujet de la puissance balistique du Hezbollah, et ce dans une conjoncture où la marge de manœuvre de l’aviation israélienne est considérablement réduite après la livraison des systèmes de missiles antiaériens S-300 par la Russie à l’armée syrienne.